dimanche 7 décembre 2014

CHILI - ARICA


Destination : CHILI et PATAGONIE

Nous allons visiter le Chili et la Patagonie (chilienne et argentine)
pendant près de deux mois et demi (du 3 décembre au 9 février).

Le Chili a une forme étonnante, tout en longueur car il est « coincé »
entre la Cordillère des Andes et l’océan Pacifique.
Sa largeur n’excède pas 200 à 300 kms,
par contre on passe allègrement du niveau de la mer à près de 5000 m d’altitude !
Il nous faudra du temps pour le parcourir du nord au sud, car il y a plus de 4300 kms !
Malgré sa faible largeur, le Chili fait une fois et demie la France
pour une population de moins de 20 millions d’habitants.
Il y a d’immenses étendues « sauvages » quasiment inhabitées,
comme l’altiplano dans les Andes et la Patagonie chilienne.
Arica se trouve en zone tropicale (au-dessus du tropique du capricorne),
et Ushuaia (en Argentine) est la porte d’entrée de l’Antarctique.
Nous aurons donc une grande variété de climats et de paysages.
Pour mieux appréhender les transitions, nous allons parcourir ce pays depuis l’extrême nord
 jusqu’à l’extrême sud, passant du désert d’Atacama à la pampa patagonienne.
Nous publierons régulièrement cette carte du Chili en deux parties,
 en y indiquant dessus notre progression : il y a déjà le début de notre parcours.

Partis de Marseille le 3 novembre à 19h, nous sommes arrivés à Arica
le lendemain à 17h (heure locale), en enchainant 3 trajets en avion
(Marseille-Madrid, Madrid-Santiago du Chili : plus de 13h non-stop !,
et enfin Santiago-Arica en vol intérieur).
Avec le décalage horaire de 4h en moins, le voyage a duré en tout 26h !
En survolant le nord du Chili, on constate que la cordillère des Andes
 est toute proche de l’océan Pacifique, et que les paysages sont bien arides !

Arica est la dernière ville du Chili avant la frontière péruvienne.
C’est une ville portuaire entourée de montagnes désertiques.
Elle est dénommée la ville de « l’éternel printemps », et il n’y pleut pratiquement jamais.
La ville est étendue avec des quartiers périphériques denses,
sans végétation, baignant dans une atmosphère poussiéreuse peu engageante.
Seul le centre-ville et le bord de mer sont agréables à parcourir à pied.
Il y a plusieurs places et jardins publics plutôt paisibles.

La Casa Bolognesi est une belle maison, tout en bois, avec colonnettes et balcon.
L’église San Marcos a une architecture étonnante :
Elle a été fabriquée par Gustave Eiffel, et les différents éléments ont été transportés
par la mer pour être assemblés sur place.

La structure est entièrement en fer peint, depuis les murs
 jusqu’aux piliers, aux poutrelles et aux voûtes pointues.
Il règne dans cette ville une ambiance de bout du monde,
où la vie s’écoule tranquillement :
une touriste chilienne nous a dit qu’il y a un grand contraste
entre l’atmosphère sereine de cette ville et la vie trépidante de Santiago !
Les gens sont effectivement d’une extrême gentillesse et très souriants.
La vallée d’Azapa, à une dizaine de kilomètres de Arica est une oasis en plein désert.
L’activité principale est la culture de l’olivier.

D’anciennes civilisations y ont laissé des traces :
quelques « géoglyphes »  datant du 14e siècle ornent des flancs de collines.
On reconnait des lamas et un homme avec un grand sexe sur la droite.

Beaucoup plus ancienne, la civilisation des Chinchorros momifiait ses défunts.
Le mort était complètement dépecé, tous ses organes et muscles retirés.
 Puis le corps était recomposé à l’aide de branches, de fibres végétales et recouvert d’argile.
Touche finale : on remettait ensuite la peau, une perruque et des ornements.

Ces momies sont parmi les plus anciennes au monde, puisqu’elles datent de 5000 ans av.J-C.
soit 2000 ans avant les égyptiens.
Le père et la mère encadrent leur bébé.
Un enfant momifié à la tête recouverte d'argile.
Au cœur de cette oasis, le jardin des colibris est très fleuri pour accueillir ces oiseaux,
appelés de façon imagée « picaflor » en espagnol.
Nous avons sans tarder goûter à la spécialité du bord de mer :
Le ceviche, un plat de poisson cru mariné dans du jus de citron vert et des oignons.
C’est délicieux !!
Après quelques jours passés à Arica, nous partons à la découverte
 de l’intérieur du pays dans les Andes : Putre est à plus de 3500 m d’altitude !
Rappel : en cliquant sur l’une des photos, elle apparaît
            en grand écran, et vous pouvez alors passer
          de l’une à l’autre (…en sautant les commentaires !).


Pour terminer, une anecdote dont on n’est pas très fier !!

En arrivant à l’aéroport de Santiago, les formalités d’immigration ont été assez longues
 ce qui nous a fait presser pour récupérer nos bagages
et repartir sur le dernier vol Santiago – Arica !
De plus, nous étions un peu au radar après la nuit et les 13h d’avion…
Arrivés à l’hôtel à Arica, énorme surprise et déception : le supposé sac de Janine
n’était pas le sien (nous en avions pris un autre, absolument identique !).
Stupeur et tremblement…que faire ???
Heureusement, le propriétaire du sac en notre possession nous a contactés par e-mail,
en récupérant nos coordonnées auprès de la compagnie aérienne.
Il attendait son sac à Santiago !!
C’est là qu’on s’aperçoit que le Chili est grand :
Arica est à plus de 2000 kms de Santiago !
En une journée d’avion aller–retour et quelques centaines d’euros,
 nous avons réparé notre bévue !!
La morale de cette histoire est qu’il faut mettre sur ses bagages
 des marques particulières(genre rubans de couleur) pour les distinguer des autres !
On pourrait prendre le vôtre par mégarde !
Avis aux futurs voyageurs !!

4 commentaires:

Monique a dit…

Robert a donc raison de mettre un ruban jaune sur nos bagages.....
Merci de nous faire voyager avec de belles photos et des commentaires intéressants

Jeannine a dit…

Bonjour,

Nous sommes heureux d'avoir de vos nouvelles.
Nous voyageons avec vous, c'est génial.
Je vais chercher des petits rubans pour les mettre sur mon sac pour éviter qu'il n' m'arrive la même chose.
Bises bretonnes de nous deux.

Michèle a dit…

Heureux d'avoir des nouvelles.
Nous allons suivre vos aventures avec intérêt.
Bonne continuation
Bises
Michèle

laurent et christine a dit…

c'est ça la mondialisation, tous les objets se ressemblent
il y a un super resto gastronomique en front de mer à 2 km du centre
bises

laurent