SAN PEDRO D'ATACAMA : 1ère partie

Du rêve à la réalité… et quelle réalité !!

Nous allons publier deux reportages sur cette magnifique région du désert d’Atacama.

Présentons tout d’abord le village de San Pedro d’Atacama.

En plein cœur du désert d’Atacama, ce «pueblo» est une oasis perdue dans un univers aride.

Notre hôtel, « la Rose d’Atacama », est une ancienne maison de notable.

Les constructions traditionnelles sont faites en adobe :

 les murs sont en briques de terre et le toit est recouvert de terre.

C’est également le cas pour l’église ancienne, en cours de restauration.

La place centrale, aérée et verdoyante, est plantée de grands arbres : des « faux poivriers ».

Nous en avons un dans notre jardin…pourvu qu’il ne devienne pas aussi grand !

San Pedro était un petit village, mais qui a connu ces dernières années

un afflux touristique important.

Tout en gardant son caractère traditionnel, le centre-ville abrite maintenant

quantités d’agences (plus de 60 !), de bars-restaurants, d’hôtels…

Dans les rues, il n’y a que des touristes et aussi les personnels locaux

 vivant de l’activité touristique.

Nous avons pu voir le « peuple indigène » lors d’une petite fête foraine locale.

Il n’y avait aucun touriste, que des « atacameños », nom dérivé de Atacama !

En sortant du village, nous tombons sur cette épave…du « Paris-Dakar » qui passe par ici !

En arrière-plan le volcan Licancabur, qui domine la région.

Le pukara de Quitor est une ancienne forteresse pré-inca,

construite à flanc de montagne pour mieux résister à l’envahisseur.

Dans les environs proches de San Pedro, plusieurs sites remarquables

 portent des noms évocateurs.

Petit-déjeuner sur la « pierre du coyote » au soleil levant.

Traversée de la « vallée de la mort ».

La « vallée de la lune ».

Ces formations rocheuses sont appelées « las tres Marias »,

évoquant le Christ au centre, entouré de trois Marie en prière !

Cette vallée pourrait faire penser à « la Vallée Blanche »,

mais au lieu de neige, il s’agit de sel !

Dans le « canyon de sal », on voit des concrétions à base de sel,

La « vallée de l’arc-en-ciel ».

Nous découvrons au fond d’un étroit passage…

une ancienne cheminée volcanique.

Quelques pétroglyphes témoignent de civilisations anciennes.

A proximité de San Pedro, passe la ligne imaginaire du tropique du Capricorne.
Nous voici à l’endroit précis où il passe, avec en arrière-plan l’ancien chemin de l’Inca

qui reliait Cusco à Santiago du Chili.

Nous sommes proches du 21 décembre, solstice d’hiver en France…

mais solstice d’été  dans l’hémisphère sud.

C’est donc le jour le plus long ici,

mais surtout, c’est le jour où le soleil passe au zénith

 (puisque sa « zénithude » évolue entre les deux tropiques au cours de l’année).

Remarquez l’ombre minimale autour des pieds,

et aussi les briques de terre pour la construction des murs.

Une autre photo plus « glamour » avec un bel arrière-plan.

Nous profitons d’une dégustation de vin rouge chilien (plutôt bon !),

offerte par notre guide au chapeau, Santiago.

L’appellation du vin ne se fait pas par domaine ou région comme en France,

 mais par cépage : cabernet-sauvignon, merlot, malbec, carmenere (le meilleur !).

 Nous nous dirigeons maintenant vers le sud, pour une excursion

 dans la région du salar d’Atacama, le plus étendu du Chili.

Sur la route, nous visitons une charmante église,

dont le toit est en partie composé de bois de cactus.

Il en est de même pour cette chaire : les panneaux sont plaqués d’écorce de cactus séché.

Un renard du désert.

Nous arrivons dans une zone de lagunes de l’altiplano.

Au menu du pique-nique, une spécialité végétarienne à base de pâte de maïs.

L’endroit est appelé « piedras rojas ».

Deux autres lagunes, à proximité l’une de l’autre,

 et entourées de volcans.

Nous terminons par le salar d’Atacama, au coucher du soleil.

D’immenses étendues sont recouvertes de croûtes de sel irrégulières.

Lors de nos excursions, nous avons sympathisé avec deux jeunes françaises.

Merci Séverine et Laura pour votre charmante compagnie !!