vendredi 4 mai 2012

TSINGY


A une centaine de kms au sud de Diégo-Suarez se trouve le parc national de l’Ankarana. Nous pénétrons d’abord dans une forêt sèche avec de grands arbres comme cet impressionnant  ficus.


Perché dans un arbre, un lémurien nocturne a été dérangé par notre passage.
Ses yeux globuleux ne lui permettent de voir que la nuit.


Un animal très difficile à discerner : un caméléon, roi du camouflage, qui se confond avec l’écorce de l’arbre. Sa tête est en bas et il est collé au tronc.


Un enchevêtrement de grosses lianes dans lequel passe Jean-Louis, notre chauffeur.


Nous quittons la forêt pour un espace rocheux étonnant, de couleur grisâtre.


C’est comme un grand plateau mais dont le relief est tourmenté : il est creusé de profondes entailles et la surface est loin d’être lisse !


A y regarder de plus près, il y a comme plein de petits picots pointus desquels partent des sillons verticaux. Ce relief est particulièrement rugueux et acéré. Il n’est pas facile d’y marcher même avec de bonnes semelles. D’où son nom : TSINGY qui veut dire « où l’on marche sur la pointe des pieds avec précaution ».


La nature de la roche est calcaire d’origine corallienne. L’érosion provient de la proximité d’un ensemble volcanique, la Montagne d’Ambre, qui a généré des pluies acides sur ce relief. Cela a provoqué toutes ces cannelures et pointes acérées.

 Ces Tsingy sont uniques au monde !


Différentes couches de sédimentation horizontales apparaissent très nettement.


Une euphorbe en fleur réussit à vivre dans ce milieu aride.


Ce relief calcaire est creusé de galeries et de tunnels. Cet endroit appelé « perte de rivières » en est la preuve. Trois rivières convergent ici en saison des pluies.


Elles se perdent dans ce gouffre pour réapparaître dans le canal de Mozambique.


Un ravitaillement au bord de la route.


Dans une épicerie, la patronne a comme caisse une grande boite en carton remplie de billets !


Un caméléon vert de peur en traversant la route !


Une 505 camionnette bien chargée : les passagers à l’intérieur et les bagages,
dont des meubles, sur le toit !


Nous empruntons une piste qui traverse une jeune forêt d’eucalyptus
 pour aller sur un site appelé « Tsingy rouges ».



Nous découvrons tout d’abord un grand canyon aux belles couleurs rouge et ocre.


Nous voici devant les grands Tsingy rouges.



Leur nom de Tsingy est dû à leur forme hérissée, mais la roche est tout à fait différente des vrais Tsingy puisqu’il s’agit de latérite sculptée par l’érosion.



A pas lents !


2 commentaires:

Fred a dit…

Ces tsingy sont superbes, cela me rappelle un Ushuaïa avec Nicolas Hulot en dirigeable les survolant...

Phengdy a dit…

super!!! j'ai jamais vu des roches comme cela