lundi 25 mars 2013

ENVIRONS DE TOKYO


La saison des sakura (cerisier japonais) est une véritable tradition nationale au Japon.
A tel point que le 20 mars (jour du printemps) est un jour férié.
Cela permet à la population de célébrer cet événement en participant au « hanami »,
qui signifie « aller voir les fleurs ».

Tout au long de notre voyage, nous verrons des arbres en fleurs un peu partout, et en particulier dans des parcs où ils sont regroupés en grand nombre.
Lorsqu’ils fleurissent en même temps, cela donne un résultat spectaculaire.
La nature renaît après l’hiver, et pour les Japonais c’est un moment de réjouissance.
Traditionnellement, ils se retrouvent en famille, entre amis, en tout cas en groupes,
 pour vivre des moments de convivialité.
Les Japonais, de nature formels et réservés, peuvent se relâcher durant ces moments-là.

Après la ville de Tokyo, nous poursuivons nos visites par des sites situés dans les alentours.
Pour être plus précis, ils sont numérotés sur la carte ci-dessous :

Une escapade dans la région de Mito nous conduit dans l’un de ces parcs fleuris.
Ici, il y a mélange de cerisiers et de pruniers en fleurs.
Les japonais, fidèles à leur image, photographient sous tous les angles !


Il y a même des cerisiers bonzaï en fleurs !

Un ancien palais d’été se trouve dans le parc.

La construction est traditionnelle avec des panneaux de bois peints.


Le pique-nique permet de bien profiter de l’environnement.

Au Japon, il y a trois « Daibutsu », c’est-à-dire « grand bouddha ».
Celui-ci est le plus haut : 120 m de hauteur, tout en bronze.

Une autre excursion à Kamakura permet de voir quelques monuments.
Le temple Hase-Dera est un temple bouddhique, l’un des plus populaires de la région.

Une armée de statuettes de Jizo, bodhisattva protecteur des voyageurs et des enfants.

Le plus grand sanctuaire shintoïste de Kamakura.

 Le deuxième «daibutsu » se trouve ici à Kamakura.
Achevée en 1252, la statue en bronze de 121 tonnes ne mesure que 11 m de haut
 et en fait le plus petit des trois.

Phengdy a organisé un dîner avec une famille japonaise.
Au menu : salade fraîcheur au saumon fumé, hachis Parmentier et mousse au chocolat.
Nous avons des échanges intéressants sur nos modes de vie, mais avec la mondialisation ceux-ci ont tendance à se rapprocher. Pour caricaturer, les Français se mettent à manger des sushis et les japonais à boire du vin !

Un grand merci à Phengdy et Ryo pour nous servir de guide :
cela nous permet de mieux appréhender la société japonaise.

Nous faisons une troisième excursion, sur le site de Nikko,
inscrit au patrimoine mondial de l’humanité.
C’est un ensemble de temples datant de l’époque des shoguns,
 seigneurs féodaux d’avant l’empire nippon.

Cette pagode de 5 étages est dépourvue de fondations. Elle contient un long poteau suspendu, oscillant comme un pendule pour rétablir l’équilibre en cas de tremblement de terre.

La porte du « coucher de soleil » richement ornée de sculptures colorées
 et de peintures rehaussées à la feuille d’or.



Le sanctuaire principal shintoïste Tosho-Gu.
Belle porte en bronze du tombeau d’Ieyasu.

Un « Torii »  marque chaque entrée d’un sanctuaire shintoïste :
cela permet de faire la différence d’avec un temple bouddhique.

Le site de Nikko est très étendu :
nous passons d’un endroit à l’autre en suivant une longue allée de cyprès,
 bordée de nombreuses lanternes en pierre.

Un autre sanctuaire du site de Nikko, richement décoré aussi.

Un tombeau dans un cadre superbe de cryptomerias.

Cérémonie au temple pour le bébé (l’équivalent du baptême).

Un couple de futurs mariés accueillant les invités.

Le mariage religieux à l’intérieur d’un temple (les mariés sont de dos).

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