Nous avons adoré cette région…alors régalez-vous avec nous !
Le trajet de Arica à Putre ne dure que 3h pour 150 kms,
mais nous passons du niveau de la mer à 3500 m d’altitude !
Arrivés en fin de matinée, nous passons le reste de la journée à nous acclimater
car il faut bien le dire, nous accusons un peu le coup :
des maux de tête lancinants qui passent avec de l’aspirine
(l’effet est assez immédiat, mais ça revient au bout de quelques heures).
L’après-midi, nous partons faire une petite marche aux alentours.
Dans les descentes, ça va bien, mais dès que ça monte, nous sommes
tout de suite essoufflés : l’altitude calme les ardeurs !
La montagne est aride, mais parsemée de cultures en terrasses irriguées par des canaux.
Nous sommes dans la précordillère où vivent les indiens Aymaras.
Ils cultivent la terre, essentiellement l’alfalfa, une variété de luzerne
pour nourrir leurs troupeaux de bovins, de moutons et de lamas.
Un indien Aymara typique se déplace à cheval.
Le lendemain, les maux de tête ont disparu : tout va bien, mais le souffle est toujours court !
Nous partons en excursion avec un chauffeur-guide dans le parc Lauca.
Nous entrons dans l’altiplano, zone de très hauts plateaux situés entre 4000 et 5000m,
La route que nous prenons relie La Paz à Arica et est empruntée
par de nombreux camions qui désenclavent ainsi la Bolivie
Des cours d’eau descendent des montagnes et stagnent dans les parties plates,
formant des zones humides d’altitude appelées « bofedales ».
C’est là que les animaux trouvent leur nourriture.
Dans les Andes vivent quatre sortes de camélidés :
Les lamas et les alpagas qui sont domestiqués,
et les vigognes et les guanacos qui sont sauvages.
Voici tout d’abord des lamas qui peuvent être utilisés comme animaux de bât,
mais sont surtout élevés pour leur viande.
Les alpagas se distinguent des lamas par une plus petite taille,
mais surtout par l’épaisseur de leur laine.
Ils sont élevés pour leur laine et leur viande.
Les vigognes sont sauvages et ressemblent à des antilopes.
Elles sont graciles, rapides et superbes à observer dans leur espace naturel.
La viscache est un animal qui ressemble à un lièvre mais avec une queue d’écureuil,
et deux pattes antérieures atrophiées (de la famille des chinchillas).
Nous montons progressivement en altitude et passons dans le village Aymara de Parinacota.
L’église date du 17ème siècle et est entourée d’une enceinte.
Dans un angle se trouve le clocher indépendant.
Les indiens Aymaras ont, certes, gardé des traditions, mais ne portent plus les costumes traditionnels comme les Quechuas au Pérou, par exemple.
Notre guide, Eugenio, est un indien Aymara fort sympathique :
il nous joue la sérénade pendant le pique-nique !
Nous découvrons les deux majestueux volcans jumeaux :
Le Parinacota à droite qui culmine à 6342 m et le Pomerape à gauche (6240 m).
Un spectacle grandiose d’une multitude de lacs se présente à nous !
Les « lagunas de Cotacotani » constituent une tapisserie de lacs aux eaux bleu intense
entourés de « bofedales » verdoyants.
Le lac Chungara (altitude de 4515 m) est l’un des lacs les plus hauts du monde.
Son voisin, le lac Titicaca, en Bolivie n’est qu’à 3812 m.
Il est surplombé par le cône parfait du Parinacota qui se reflète dans ses eaux !
Ne vous méprenez pas : je suis juste en train de m’assoir sur un coussin,
communément appelé « coussin de belle-mère » !
Sur la piste de l’altiplano, nous avons une magnifique vue sur les volcans de la région :
La cordillère des Andes est le prolongement et la fin de la ceinture de feu du Pacifique,
et est constituée de nombreux volcans dont quelques-uns sont encore en activité.
C’est le cas du volcan Guallatire : des fumerolles s’en échappent au sommet.
L’altitude de ce volcan est tout de même de 6063 m.
Sur le trajet, nous traversons le petit village de Guallatire.
La superbe petite église et son campanile ont été repeints pour la fête de
Ce village est situé au pied du volcan du même nom.
Le nandou est une sorte de petite autruche assez farouche.
Nous avons aussi vu un condor dans le ciel, mais le temps de sortir l’appareil photo
Le salar de Surire est perché à 4245 m d’altitude et est très étendu,
Explication du « salar » :
Avant la formation des Andes (il y a 60 millions d’années), le sud du Chili était
englouti sous les glaces et le nord submergé par l’océan.
Résultat : aujourd’hui, le nord aride est parsemé d’immenses lacs salés asséchés appelés « salar » et le sud est constellé de fjords, de lacs et de vallées glaciaires.
Le salar de Surire est recouvert d’une couche blanchâtre qui est exploitée comme minerai
Les différentes vues sont plus époustouflantes les unes que les autres !
Sur les rives, on rencontre beaucoup d’animaux :
Sur la rive sud, il y a des sources d’eau chaude de 40° à 60°.
8 commentaires:
Vous l'avez dit, les paysages sont époustouflants, et quel dépaysement !
Vos photos sont magnifiques et quel plaisir de vous suivre une nouvelle fois.
Vivement le prochain post !
On vous embrasse.
Céline et Fred
Pour les maux de tête lancinants ne pas lésiner sur le mate de coca et boire boire boire
bonne route
bises
Laurent et Christine
Le parinacota avec son reflet ds l'eau c'est une merveille... Les autres photos aussi...je me régale et vais les revoir avec Robert !
Bises de nous 2 monique
De Paris : 4 degrés et pluie toute la journée donc, chouette occupation de visiter le Chili en photos. Demain départ pour le Sri-Lanka en passant par Dubai, on va retrouver la chaleur et les petits.
Bises de nous trois.
Yannick, Nellly et Jeannine
Content de suivre à nouveaux vos aventures.
Les photos sont à tomber . Est que Jean utilise toujours le Panasonic ?
Tu penseras à nous en arrivant au tours de Payne
Pierre Fournier
Continuez à nous montrer de si belles photos.
Je viens d'avoir des nouvelles fraiches...
Bises
Le lapin et les alpakas sont trooop mignon^^, sur la photo on voit que le lapin est en train de sourire
Le lapin et les alpakas sont trooop mignon^^, sur la photo on voit que le lapin est en train de sourire
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