samedi 26 mars 2016

ADAM'S PEAK - KANDY


Comme prévu, nous quittons la ville d’Ella en train (4h jusqu’à Hatton).
Deux jours auparavant, nous avons réussi à obtenir des 1ères classes…
Heureusement, car nous aurions eu beaucoup de mal à monter dans les 3èmes classes !


Le train s’ébranle à travers les montagnes à une vitesse maxi de 40 à 50 km/h.
Cela permet à certains de rester sur les marchepieds (faute de place à l’intérieur).


Nous avons le temps d’admirer le paysage (passage sur un pont où des ouvriers travaillent).


De petites exploitations cultivent des légumes en terrasse (carottes, poireaux, choux…).


Mais ce qui domine vraiment, ce sont les plantations de thé.
Nous sommes surpris de voir autant d’étendues de théiers : c’est la monoculture du pays !
Les anglais ont réussi à l’implanter partout sur les montagnes, grâce au travail colossal des tamouls.


A Hatton, nous prenons un minibus pour Dalhousie à une trentaine de kilomètres.
Nous y faisons une étape car j’ai l’intention de faire l’ascension du pic d’Adam.


Cette montagne est  vénérée par les bouddhistes qui l’appellent "Sri Pada" (empreinte sacrée).
c’est le dernier endroit sur terre où aurait séjourné Bouddha avant d’atteindre le nirvana.
On aperçoit au sommet une construction : c’est un temple bouddhique.
L’ascension se fait en général de nuit pour assister, en haut, au lever du soleil.
Le départ a lieu vers 1h30 car il y a 1100 m de dénivelé et quelques 5500 marches…
Janine a décliné l’invitation !


Le pic d’Adam est le lieu de pèlerinage religieux le plus important et le plus populaire du Sri Lanka.
On doit passer devant un moine qui, moyennant quelques roupies, vous donne sa bénédiction.


Il y a un éclairage le long du chemin et des boutiques qui proposent divers articles.


Nous passons sous une arche qui marque l’entrée dans la sphère sacrée de la montagne.


Puis, vers la mi-parcours, on peut acheter une bobine de fil que l’on déroulera en montant.


Après un début assez facile, la montée devient de plus en plus raide.
Les 1500 dernières marches se gravissent à l’aide de rampes.
Dès lors, de nombreux pèlerins font des pauses et s’endorment parfois !


L’arrivée au sommet est plutôt étroite et donc très encombrée.
Ici, on enlève ses chaussures (que j’ai mises dans le sac à dos pour être sûr de les retrouver !).


Voici le temple tout au sommet de la montagne, doré et bien éclairé.


Tout le monde fait la queue pour passer devant le sanctuaire.
Quelques secondes pour se recueillir devant la fameuse empreinte, symbolisée sur le mur du fond.


Puis l’on redescend au niveau de la cloche, que l’on fait tinter en formulant un vœu.


Ensuite, les fidèles s’agglomèrent sur des gradins, pour se reposer, dormir…
et attendre le lever de soleil, dans un froid vif.


L’attente est longue, car la montée a été plus rapide que prévu (3h)….
C’est le moment de récupérer, avant de redescendre les 5500 marches !


L’aube se lève et le ciel prend quelques couleurs.
Les escaliers sont pleins à craquer de gens qui veulent profiter du spectacle.


Malheureusement, des nuages cachent le soleil…
Nous n’aurons que les belles couleurs de l’aurore !


On effectue la descente en plein jour, et on se rend mieux compte du nombre de marches !
C’est éprouvant pour les cuisses et les genoux, et certains font la grimace à chaque pas.


D’autres, jeunes, avancent à pas rapides, le pic d’Adam loin derrière eux !


Tout en bas se trouve ce monument blanc, construit par les japonais dans les années 1970.
C’est ce que l’on appelle un stupa dans le bouddhisme, et ici, on l’appelle un dagoba.
Il est plein et renferme en général des reliques de saints ou de bouddhas.


Avant de terminer ce pèlerinage, un arrêt avec dévotion devant un bouddha couché.


En arrivant dans le village de Dalhousie, on retrouve les « marchands du temple » !
Je suis très content d’avoir participé à cette ferveur populaire (j’aime bien le bouddhisme),
mais je suis quand même fatigué…un massage ayurvédique me fera le plus grand bien !


Nous reprenons le train, cette fois le TGV bleu (mais qui ne va pas plus vite !)
pour aller de Hatton à Kandy (près de 3h).
La ville de Kandy est un grand centre religieux et la capitale du bouddhisme,
car elle abrite dans un temple la « dent sacrée » (supposée être une dent du Bouddha).


Nous visitons ce temple un jour de « poya » (lendemain de la pleine lune),
qui est un jour férié dans le pays et un jour de célébration religieuse pour les bouddhistes.
Beaucoup de fidèles viennent faire brûler des bâtons d’encens, allumer des lampes à huile…



et faire des offrandes de bouquets de fleurs de lotus.


Il y a foule des grands jours et la ferveur est omniprésente.


Des tambourins annoncent l’heure de visite pour la dent sacrée,
devant un sanctuaire décoré de défenses d’éléphants.
Nous ne faisons pas la très longue queue pour voir cette relique !


Nous partons en tuk tuk visiter trois temples anciens dans les environs de Kandy.
Le temple Gadaladeniya élevé sur un socle en granit.


Le temple Lankatilaka à trois niveaux de toits et à double entrée.
L’entrée de devant est hindouiste (bien que visitée par des moines bouddhistes)…


Et l’entrée de derrière bouddhiste, encadrée par deux sortes de lions.


A l’intérieur, trois bouddhas aux couleurs vives.


En dernier le temple Embekke.
Il est constitué d’une halle soutenue par des piliers en bois portant des écussons,
finement sculptés. Tout au fond se trouve le sanctuaire.


Pour changer des temples, nous faisons une sortie à l’orphelinat des éléphants de Pinnawela.
Nous arrivons à l’heure de la baignade dans la rivière.


Ils sont dispersés, mais certains s’approchent pour attraper quelques friandises (bananes…).


J’essaie de les contenir !


Deux jeunes éléphants jouent avec leur trompe.


Puis le troupeau quitte la rivière pour rejoindre l’aire de nourrissage.
Pour cela, ils traversent une allée de magasins destinés aux touristes…


Un éléphant dans un magasin de porcelaine ou autre…ça peut faire du dégât !


Les adultes sont nourris de feuillages.


Et les petits (orphelins) sont nourris au biberon…d’un litre (à raison de 8 à 10 biberons !).


Notre séjour se termine par un spectacle de danses traditionnelles,
avec en clou, la danse du feu (pas peur de se brûler !).


Le final, c’est la marche sur le feu !!


Nous avons logé dans une guesthouse et nos hôtes nous ont concoctés pour un soir
le plat traditionnel du pays : le rice and curry (recette spéciale au Sri Lanka).





2 commentaires:

Monique a dit…

ROBERT aurait aimé être avec Jean pour monter les 5500 marches...
Cela lui aurait bien plu.
Moi j'admire la ferveur de la population et l'ambiance qui en découle...
Bonne continuation. Bisous de nous deux

Fred a dit…

L'Ascension d'Adam's peak nous aurait plu à faire mais nous n'avions même pas eu la chance d’en apercevoir le sommet continuellement sous la brume.

Céline & Fred