vendredi 11 mars 2016

LA CÔTE EST ET LE SUD DE NOUVELLE CALEDONIE


Nous traversons la Grande Terre, au niveau de Koumac, pour rejoindre la côte Est.


La route serpente d’abord à travers des collines verdoyantes.


L’habitat est très dispersé : on aperçoit de temps en temps une petite exploitation agricole.


Mais les cases traditionnelles comme celles de Lifou sont rares.
Celle-ci a le toit couvert de fines couches d’écorce de Niaouli, un arbre semblable à l’eucalyptus.


On passe un col, et l’on aperçoit en bas la côte Est.


Nous arrivons dans le village de Balade connu pour sa petite église.
L’un des vitraux représente en haut, la première messe le jour de Noël de 1843,
et en bas l’assassinat du frère Blaise en 1847, suite à une rébellion des Kanaks.


La route longe le bord de mer et passe au pied de la cascade Colnett.


Plus loin, nous apercevons en hauteur la cascade de Tao.


La côte est escarpée, avec des montagnes surplombant la mer.
De la route en corniche, nous avons de beaux points de vue.


Il faut traverser une rivière sur un bac : aucun pont n’a jamais pu y être construit
car c’est « tabou » dans la tradition locale Kanak.


Nous arrivons au village de Hienghène qui se niche au fond d’une baie, dans un cadre montagneux.


Du côté mer, la vue porte sur des îlots dont l’un d’eux a une forme spéciale…


On l’a surnommé « la poule couveuse » (c’est assez suggestif !).


Nous restons trois jours à Hienghène pour profiter de la région.
La côte à cet endroit est vraiment belle, alternant falaises et plages.
Nous partons en kayak sur une lagune pour longer les falaises de Lindéralique.
Leur relief est de nature karstique très découpé.


Aline et Janine ont choisi d'être sur une même embarcation, et ça se passe plutôt bien.
Nous faisons un grand tour jusqu’à la mer, le site est grandiose.


De près, cela nous rappelle les « tsingy » gris de Madagascar, avec les formes acérées.


Nous partons faire une virée dans l’intérieur des terres.


La piste en bon état est bordée de gros bouquets de bambous.


Elle longe la rivière Hienghène qui descend des montagnes.


Nous arrivons dans le village reculé de Tiendanite.
Les habitations sont très dispersées dans la nature, sans cachet particulier.


Tout le nord de la Grande Terre est essentiellement occupé par des Kanaks.
Voici une rare case traditionnelle avec le drapeau Kanak.


Dans les années 80, le mouvement indépendantiste kanak a fait parler de lui,
lors du fameux épisode de la grotte d’Ouvéa, qui s’est terminé tragiquement.
Le leader Jean Marie Djibaou, assassiné, a été enterré ici.


La population locale vit de petites activités : artisanat, agriculture, pêche en rivière.
Des femmes kanaks travaillent dans des plantations de manioc.


Nous faisons une sortie sur l’îlot Hiengha situé à l’intérieur d’une réserve marine.


Une petite marche permet de voir de gros arbres appelés Tamanous…


 et des palétuviers avec leurs grandes racines aériennes (pas de tronc dans le sol !).


L’îlot est entouré d’une petite plage de sable d’où nous partons faire du snorkelling.


C’est la dernière fois que nous vous montrons des photos sous-marines…pour ce pays !


Nous répétons que les fonds marins ici sont d’une beauté époustouflante.



Les coraux sont très variés, de formes et de couleurs magnifiques, couvrant de grandes étendues.





Le seul bémol concerne les poissons, un peu moins nombreux que dans d’autres mers tropicales.


Notre route sur la côte Est se termine en passant par la ville de Poindimié,
dont l’un des attraits est sa longue plage de sable blanc.


De retour à Nouméa, nous faisons une escapade d’une journée dans le Grand Sud.
La nature y est tout à fait différente, avec des paysages arides de latérite rouge.
L’érosion a creusé de profondes entailles dans le sol, rappelant les lavakas de Madagascar.


Nous parcourons, sur des pistes, le parc provincial de la rivière bleue.
Un barrage a créé un lac qui a englouti des arbres : « la forêt noyée ».


Les paysages sont de type savane arborée.


Mais il y a aussi des zones de forêt humide, avec des passerelles pour marcher.



Un grand arbre domine les autres : le grand Kaori (commun en Nouvelle Zélande).
Il fait 40 m de haut pour 2,70 m de circonférence et a plus de mille ans !


Nous apercevons un cagou, l’oiseau emblématique de la Nouvelle Calédonie.
Comme le Kiwi, il ne vole pas et est donc menacé par des prédateurs (rats, rongeurs…).


C’est notre dernier pique- nique, en compagnie d’Aline et Christian.


Nous retrouvons à Nouméa des amis, « anciens » du Sénégal, installés ici depuis longtemps.
Anne et Richard nous emmène dans un Nakamal, un troquet local (cela rappelle l’Afrique !).
C’est pour goûter à une boisson appelée kava, produite à partir des racines d’un poivrier.


Elle se boit dans des demi-noix de coco. La couleur est terreuse, l’aspect opaque et épais,
et le goût très astringent…bon, c’est pas terrible. Mais il parait que c’est relaxant, voire euphorisant.


Pour faire passer ce goût particulier, nous terminons la soirée chez Anne et Richard.


Encore de très bons moments passés avec des amis pour terminer notre séjour dans ce pays !!
Nous quittons la Nouvelle Calédonie, enchantés et ravis d’y avoir retrouvés des amis de longue date.
Prochaine destination : l’océan Indien….


2 commentaires:

Lecca elodie a dit…

Quelle chance d'être dans ce petit paradis entourés d'amis...ça nous fait bien envie, même si les saisies sous la neige c'était pas mal non plus et le soleil du midi bien plus doux mais agréable quand même... bonne continuation dans votre périple et à bientôt. . Même si vous ne devez pas avoir très envie! Gros bisous. Jany et Elo

annie et gérard a dit…

ça fait plaisir de vous voir réunis avec Anne et Richard et en même temps ça fait vraiment envie, presque plus pour les fonds marins que pour les paysages qui sont beaux certes
on a hâte de voir les photos
bises et bonne fin de tour du monde, avez vous remarqué à quel point il tourne vite !!!!!