samedi 23 février 2019

ARBA MINCH - KONSO



Lors d’une étape dans le sud, nous bénéficions d’un bon internet (assez inespéré), alors allons-y ...

Vol intérieur d’une heure avec Ethiopian airlines, toujours avec le même type d’avion ATR. 


Nous vous présentons les trois premiers endroits visités, en commençant par la région Dorzé.


Le mot Dorzé désigne une ethnie (la première que nous rencontrons) composée de 7500 individus.
Pour cela, nous grimpons dans la montagne pour atteindre l’altitude de 2500 m.
Traversée de forêt de genévriers géants et aussi d’eucalyptus.


Beau point de vue sur la vallée, avec au loin deux lacs.


Nous arrivons à Hayso, le village principal de l’ethnie Dorzé, un jour de marché …
Il rassemble deux fois par semaine la population de tous les petits villages alentour.


Beaucoup de couleurs !





Sur le marché, il y a essentiellement les femmes qui vendent leur production agricole.


les étals sont à même le sol sur des toiles ou tissus.


Le coin des cannes à sucre.


Les hommes sont à fumer une pipe artisanale (dans une poterie contenant de l’eau),
ou bien, ils sont dans les bars à boire la bière locale, produite à base de céréales.
Très bonne ambiance sur ce marché où nous sommes presque les seuls touristes.
Conduits par deux guides locaux, nous sommes très gentiment accueillis.



Les Dorzé sont avant tout des agriculteurs, mais aussi d’habiles constructeurs.
En témoignent leurs huttes traditionnelles très caractéristiques.
Elles ont la forme d’une ruche ou encore d’un panier renversé ressemblant à une tête d’éléphant.


Mesurant jusqu’à 6 m de haut, elles ont une architecture en bambou tressé
et sont recouvertes de feuilles d’enset, une variété de faux bananier.


Voici ces bananiers qui poussent très haut autour des maisons.


L’intérieur de l’habitation est constitué d’une partie destinée à la famille (à droite),
et d’une autre réservée à l’étable des animaux (à gauche, un petit veau y est couché).


Activités traditionnelles (les palissades sont aussi en bambou tressé).



Les Dorzé sont aussi de bons tisserands (écharpes et tissus très colorés).


Pour mieux profiter de ce décor, nous allons passer la nuit dans un campement villageois.




Pause d ans le salon de jardin sur des chaises en bois et peau de vache.


Il faut avouer que l’ensemble est très sommaire, mais ça a le mérite d’être typique !
A cette altitude, les soirées et nuits sont fraîches (on dort habillés).


Nous reprenons la route pour rejoindre notre deuxième étape : le lac Chamo.


Nous partons sur un bateau faire une virée de plusieurs heures pour aller voir la faune locale …




Attention, il faut avancer prudemment car ça craint !!
La première grosse forme aperçue est un hippopotame, à moitié immergé.
C’est l’un des animaux les plus dangereux : il peut renverser l’embarcation, et à terre, il charge vite !



En y regardant de plus près, il y aussi … des crocodiles tout autour, certains la gueule ouverte.


Il y en a même un sur terre qui avance vers le lac.
Impressionnantes ces bestioles, vues de loin : elles peuvent atteindre 6 m de long.
De l’espèce Nil éthiopien, ces crocodiles sont parmi les plus grands du monde.



De retour à terre, nous dégustons un repas typique à base de tilapia (poisson du lac).
Préparé puis cuisiné, il nous est ensuite servi dans des coupelles sur de grandes galettes injera.
Pas de couverts, nous mangeons directement avec la main droite.



Nous terminons le repas par le café traditionnel éthiopien (avec le réchaud à encens en bas).


Cette région abrite l’ethnie Gamo (920 000 habitants).
Nous reprenons la route et changeons de région, plus exactement d’ethnie : les Derashe.
Le changement se fait à l’occasion de la traversée d’une rivière qui marque les territoires.


Tout le long de la route, nous assistons à un véritable festival.
Les images (assez classiques en Afrique) parlent d’elles-mêmes.





Des ruches en bambou sont accrochées dans l’arbre : 
une idée pour Yannick dans ses arbres fruitiers!


Quand les gens se rendent compte que nous sommes des touristes, alors c’est la joie …
et l’on entend « Farenji » qui veut dire « blanc ».
Cela provoque de grands gestes et déclenche de larges sourires.
Ils nous saluent comme si nous étions des « autorités » et sont ravis de nous voir passer.



Et lorsqu’on s’arrête, alors c’est la cohue pour nous voir de près !
Tout cela est très touchant, et nous sommes surpris de cet accueil.




Nous traversons des régions au relief varié avec des paysages magnifiques.
Il y a beaucoup de zones cultivées et les villages sont dispersés.





Notre guide nous arrête dans l’un d’eux car une hutte est en cours d’achèvement.
Dessous, nous passons un moment incroyable d’échanges avec les gens.
Dégustation de l’alcool local, échanges de rires …




Poursuivons notre route pour la troisième étape : l’ethnie Konso.
Composée de 350 000 personnes, cette tribu vit sur une large région à 1600 m d’altitude.
Elle est célèbre pour ses villages fortifiés, ses cultures en terrasses et ses traditions culturelles,
ce qui lui a valu d’être classée à l’Unesco.


Les villages ont été édifiés depuis 21 générations soit près de 400 ans.
Ils se distinguent par leur architecture de terrasses en pierre et leurs fortifications
de plusieurs murailles concentriques pouvant atteindre 5 m de haut.
Les ruelles sont étroites et bordées d’épais murs en pierre.





Les huttes sont regroupées par clan où vivent des familles nombreuses.


L’entrée est toujours impressionnante faite de gros troncs d’arbres.


Les toits coniques sont en chaume et parfois sont en deux niveaux décalés.





Ces deux niveaux se retrouvent sur les jupes traditionnelles des femmes !



Il y a des maisons communautaires où se rassemblent les hommes.
Les jeunes garçons y dorment la nuit pour veiller sur le village.
Les piliers sont énormes et les larges dalles sont bien lustrées.



Par quartier, il y des places publiques (Mora) où ont lieu des cérémonies.



Dans la tradition, les chefs et héros lorsqu’ils meurent sont représentés par des statues (Waga).


Les Konso ont su tirer profit de l’altitude de cette région insérée dans la vallée du Rift, 
en créant un ingénieux système de cultures en terrasses.



Nous assistons à un marché local, un vrai capharnaüm !
Difficile de se frayer un chemin dans toute cette foule !




A remarquer les jupes traditionnelles de certaines femmes.




Pour les hommes, c’est un bermuda couleur bleue.



Le sac de cette femme est en peau de chèvre.




Le coin de la boucherie : le mouton ne se doute pas de ce qui l’attend !




Le coin des femmes qui boivent (de la bière locale dans des calebasses).


Un beau point de vue surnommé New York (qui ressemble plutôt à Brice Canyon) !


Pour terminer notre séjour dans cette région, nous rendons visite au roi du peuple Konso !
Sa tâche est de gérer certains conflits internes en complémentarité du rôle de l’état.
Il habite dans une vaste concession entourée d’une haute palissade de bois.


Petite visite à l’intérieur :  nombreuses huttes aux différentes fonctions.




Voici la porte de sortie, d’une grande profondeur !


Nous nous quittons sur une photo de famille. 


Pour bien profiter ce décor, nous dormons dans des huttes à l’allure traditionnelle …
mais ce sont les cases d’un hôtel confortable où il y a l’internet (le confort a du bon !).




3 commentaires:

Jeannine a dit…

Je donne l'idée à Yannick pour les ruches dans les arbres :-)!
Beaucoup d'images me rappellent notre séjour en Afrique.....
Profitez bien.
Bises.

Unknown a dit…

magnifique!

Laurent

annie et gérard a dit…

Ca fait plaisir de retrouver l'Afrique bien authentique, ça me fait vraiment envie. Avez vous loué une voiture seuls ou avez vous un chauffeur guide.
vous avez l'air d'avoir un très beau temps comme nous d'ailleurs
bonne continuation
bises