L’Ethiopie est un pays qui fait rêver, mais qui effraie
encore un peu …
Il faut dire que les voisins peuvent inquiéter, entre
l’Erythrée, la Somalie, le Soudan et le Kenya !
Son seul accès à la mer est par Djibouti, d’où un intense
trafic routier entre les 2 pays.
La focalisation médiatique sur les grandes famines des
années 1980 a réduit l’image du pays
à une terre désolée alors que plus de la moitié du
territoire est couverte de hauts plateaux fertiles.
A cette période, le pays était sous le joug d’une dictature
militaire ce qui n’arrangeait rien.
La situation a évolué favorablement et le tourisme se
développe depuis une dizaine d’années.
L’Ethiopie a un fort potentiel touristique sur les plans
géographiques, historiques et culturels.
Rapide présentation de tous ces atouts :
Le pays fait 1,1 million de km2 (2 fois la France) et présente
de forts contrastes de relief :
hauts plateaux culminants à près de 4600 m, vallée du Rift,
dépression du Danakil (- 150 m) …
La population dépasse
les 100 millions d’habitants pour plus de 80 groupes ethniques différents,
cette diversité ethnique étant l’une des plus riches du monde.
L’Ethiopie, c’est le mythe de la reine de Saba, le royaume
d’Abyssinie, le Négus Haïlé Sélassié…
Mais il y aussi des châteaux moyenâgeux, des églises
rupestres dispersées dans les montagnes,
et d’autres creusées et taillées à même le sol à Lalibela,
des monuments de l’islam …
Nous allons passer près d’un mois à essayer de découvrir
toutes ces richesses.
Après un passage par Addis Abeba (2 jours), nous allons
débuter la visite du pays
par la basse vallée de l’Omo, région aux confins du Soudan
et du Kenya (frontières sensibles !).
Là-bas vivent différentes ethnies aux coutumes ancestrales,
encore détachées du monde actuel.
Plus de 16 peuples distincts par leur langue, leur culture
se contestent ce territoire (tensions vives).
Nous arriverons en avion à Arba Minch et repartirons de
Jinka en avion également.
Sur place, nous avons réservé un chauffeur-guide qui nous
accompagnera pendant 8 jours en tout.
Commençons par la capitale Addis Abeba, grande métropole
africaine de 4,5 millions d’habitants.
Située à 2500 m d’altitude (3ième capitale la
plus élevée au monde), le climat y est agréable.
En arrivant, nous sentons une fraîcheur un peu oubliée (températures
variant de 10° à 25°) :
assez étonnant pour l’Afrique sub-saharienne, mais c’est l’Afrique
de l’Est avec ses reliefs !
A notre descente d’avion, nous entrons dans le vif du sujet
concernant la vie africaine :
le chauffeur qui devait nous accueillir s’est endormi dans
son véhicule et nous a oubliés …
Après une bonne heure d’attente, c’est finalement le patron
de l’hôtel qui est venu nous chercher !
L’hôtel est simple, chambre basique avec salle de bain privée, pour 25 euros/nuit, petit déj compris.
Très importante au plan diplomatique (capitale de
l’OUA), Addis Abeba est une ville en expansion.
Pour aller au centre-ville, nous utilisons les mini-bus
publics bleus très économiques.
Dans l’ensemble, la ville bien que très étendue, nous parait
agréable (pas trop polluée ni trop sale).
Le pays est à majorité chrétienne orthodoxe. Deux églises
sont remarquables à Addis Abeba.
Nous allons d’abord à l’église de la Sainte Trinité
construite en 1931 par Haïlé Sélassié.
Sur un rond-point trône
la statue équestre de Ménélik II.
Cet empereur est à l’origine du territoire actuel de l’Ethiopie.
La deuxième église, tout à fait différente, est l’église
dédiée à Saint Georges, patron de l’Ethiopie.
Construit en 1920 par Ménélik II pour célébrer sa victoire
sur les italiens,
L’intérieur est formé de trois couronnes, celle du centre
étant réservée au clergé.
Nous visitons aussi le musée national dans lequel nous
rencontrons notre ancêtre Lucy !
Ce dernier souverain, encore appelé Négus, a régné de 1930 à
1974. Il est vénéré comme
un grand chef d’état
et est à l’origine de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).
Un autre édifice historique est l’Hôtel Taitu, construit en
1907 sur un caprice de l’impératrice Taitu.
La prochaine étape est le sud-ouest du pays, région
particulièrement isolée où les commodités
sont très limitées :
parfois de l’électricité quelques heures le soir seulement, pas d’internet…
Donc ne soyez pas trop surpris si le prochain blog tarde à
venir !
Nous avons profité d’un assez bon internet pour publier dès
maintenant le 1er article sur l’Ethiopie.
Mais nous publions au même moment le supplément sur les Seychelles …
Donc vous avez deux nouveaux articles à lire successivement … Bonne lecture !
Mais nous publions au même moment le supplément sur les Seychelles …
Donc vous avez deux nouveaux articles à lire successivement … Bonne lecture !
2 commentaires:
Encore une nouvelle découverte.....
Bon séjour.
Bises à vous deux
cela va vous changer des plages!
bonne ballade
bises de Auckland
Laurent et Christine
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