ÎLE MAURICE

Présentation de l’île Maurice :

Île d’origine volcanique de 65 km sur 48 km.

La population dépasse les 1 300 000 habitants

avec une densité 6 fois plus importante qu’en France.

Autant dire que les bords de mer sont très peuplés !

Il y a 330 km de côtes dont la plupart sont des plages.

L’île accueille plus de 1,3 million de touristes et

vise dans un proche avenir les 2 millions.

Si Rodrigues est assez peu connue, par contre tout le monde a entendu parler de Maurice.

C’est une destination balnéaire phare de l’océan Indien, fréquentée toute l’année.

Mais c’est en hiver de chez nous (donc en été d’ici) que les retraités français affluent !

Et ils ont bien raison car c’est comme vivre un deuxième été dans l’année !!

Pour Rodrigues et Maurice, nous sommes les invités de mon frère Roland

qui a ses quartiers dans ces deux îles (il y passe près de trois mois !).

A Maurice, nous logeons dans une résidence bien agréable avec piscine. 

Au fond d’un jardin tropical se trouve notre « maison » jumelée à d’autres.

Beaucoup de « vacanciers » logent dans cette résidence et des liens se créent.

Le soir, nous buvons et mangeons sur la terrasse de bons petits plats :

Roland est spécialiste du « salé » : il cuisine le poisson à merveille (bien pour un pêcheur !).

Je suis davantage spécialisé dans le « sucré » et je prépare d’excellentes salades de fruits exotiques !

De la résidence, il suffit de traverser la rue pour aller sur une plage en contre-bas.

Le nom de cette plage est Bain Bœuf, car autrefois des bœufs s’y baignaient.

Ils auraient bien du mal maintenant, vu que c’est urbanisé partout !

Maurice est victime de son succès et les constructions poussent comme des champignons.

Un grand centre commercial, « la Croisette », a ouvert ses portes avec son arche de la Défense !

L’urbanisation est galopante dans la partie nord de l’île où s’entassent la plupart des touristes.

En particulier les retraités français qui se retrouvent par exemple sur la plage de Pereybère.

Ils y passent la matinée en groupe à se raconter leurs problèmes de France !

Puis ils filent dans leur résidence pour le déjeuner et la sieste.

L’eau est chaude (30°), mais est trouble à cause du sable de corail très fin en suspension.

Un peu plus loin se trouve Grand Baie, le Saint Tropez de Maurice !

C’est effectivement une grande baie (pleine de bateaux) avec une belle plage … de ville.

On y trouve des kiosques pour se ravitailler … on déjeune toujours à l’extérieur.

Pour trouver un coin plus tranquille, il suffit d’aller à la plage publique de Mont Choisy.

Vue d’un côté …

et vue de l’autre.

Longue de plusieurs kilomètres, il y a de la place pour tous, même le dimanche.

Ce jour-là, des familles mauriciennes s’installent à grand renfort d’équipement.

Nous y passons la journée et pas besoin de prévoir le pique-nique…

On vient nous servir l’apéro : ti-punch avec samoussas.

Puis c’est le plat de résistance qu’on nous apporte, sans avoir besoin de se déplacer !

Bon, ce n’est pas très commode de manger dans le hamac, mais on ne va pas se plaindre !

Au bout de la plage, il y a un petit temple hindou.

La majorité de la population est d’origine indienne et de confession hindoue.

A l’autre extrémité, se trouve la pointe des canonniers occupée par le club Med.

Rien de comparable entre la plage de Mont Choisy et celle d’à côté de Trou aux Biches !

Faisons maintenant un peu de tourisme dans l’île.

Depuis notre résidence, nous longeons la côte à pied, alternant parties rocheuses et petites plages.

Le Coin de Mire est une île qui sert de repère au nord de Maurice. 

Tout la côte est bordée de villas luxueuses.

Nous arrivons à l’extrême nord de l’île, au cap Malheureux.

On y trouve une église au toit rouge, image emblématique de Maurice.

Nous faisons une excursion à l’île plate pour voir les fonds marins.

Comme à Rodrigues, c’est assez décevant : manque de couleurs pour les coraux et peu de poissons.

A l’intérieur du lagon il n’y a rien à voir, et à l’extérieur, les coraux sont parfois détruits.

Cette photo est pour montrer à Roland qu’il y a des capitaines à pêcher (très bon poisson !).

Pour se déplacer dans le nord de l’île, on utilise les bus publics, source de grandes frayeurs !

Ils roulent à tombeau ouvert et ralentissent à peine dans les passages délicats.

Il pleut de temps à autre des averses tropicales et l’eau stagne sur la chaussée.

Nous louons une voiture pour 3 jours pour découvrir le reste de l’île.

Nous commençons par le jardin de Pamplemousses, rempli d’espèces exotiques.

Le château de Mont Plaisir est une demeure de style colonial datant du 19^ième siècle.

Un entrelac de lianes.

Ces palmiers ressemblent aux palmiers de cire vus en Colombie : troncs très fins et élancés.

Allée de palmiers royaux originaires de Cuba. Janine est au pied de l’un d’eux.

Une curiosité : les palmiers talipots se caractérisent par leurs feuilles énormes en forme d’éventails.

Les nénuphars géants (de la forêt amazonienne) peuvent atteindre 1,50 m de diamètre.

En rejoignant la côte Est, on tombe sur une autre belle plage publique : Belle Mare.

C’est jour férié et l’on fait la fête : les hommes d’un coté (pour boire) et les femmes plus loin.

On mange, on boit, on chante et on danse toute la journée !

A proximité, il y des hôtels super luxueux : lits à baldaquins sur leur plage privée et grand golf.

Les paysages de l’intérieur ont peu d’intérêt : champs de canne à sucre sur terrain volcanique.

Quelques massifs montagneux où nous passerons par la suite.

Nous arrivons dans la partie Sud-Est, près de l’aéroport.

Voici la pointe d’Esny, une presqu’île qui offre un paysage de carte postale :

Les eaux sont les plus translucides de toute l’île : le lagon rêvé !

Malheureusement, pas de plage publique, que des villas cossues et hôtels luxueux.

Il faut aller un peu plus loin, à Blue Bay, pour trouver une plage pour tous !

La baie est très fermée et doit son nom à une couleur bleue très belle et lumineuse.

Nous faisons le tour de l’île et atteignons la côte la plus au Sud, à Gris Gris.

Comme il n’y a pas de barrière de corail à ce niveau, la mer vient se fracasser sur les roches.

Une avancée rocheuse, la « Roche qui pleure », subit les assauts des vagues.

Lorsque la mer se retire, l’eau ruisselle et la roche donne l’impression de pleurer.

A la pointe Sud-Ouest, le Morne Brabant est une sorte de pain de sucre haut de 556 m.

Il dresse ses parois au-dessus d’une petite plage publique coincée entre des hôtels-resorts.

En remontant à l’intérieur des terres, on passe au célèbre site de Chamarel,

encore appelé Terres des sept couleurs en raison des différents tons du sol.

Les couleurs proviennent d’oxydes minéraux, principalement de fer et d’aluminium.

La cascade de Chamarel plonge d’une centaine de mètres au cœur d’une végétation luxuriante.

Nous sommes maintenant sur un haut plateau (750 m) dans la région de Plaine Champagne.

Les gorges de la rivière Noire sont impressionnantes par leur profondeur et leur décor sauvage.

Vient ensuite le site de Grand Bassin, un lieu de pèlerinage hindou.

Une immense statue accueille les visiteurs (40 m de hauteur).

Une vaste retenue d’eau est entourée de différents temples dédiés à l’hindouisme.

Selon la légende, l’eau du lac est en contact avec celle du Gange d’où la ferveur des fidèles.

Nous terminons la visite de l’île avec les chutes de Tamarin (7 cascades en enfilade).

Des randonnées sont possibles dans ces montagnes mais nécessitent une bonne organisation.

Nous nous contentons d’observer le paysage des points de vue, avec la côte dans le lointain.

Notre séjour se termine : nous allons laisser Roland et son ami à leur triste sort !

Ils devront encore « supporter » cela jusqu’à la fin Mars : dure, dure la vie sous les tropiques !!

Mais comme ils disent, ils sont bien mieux ici qu’à La Baule ou ailleurs en France en cette période…

Cela donne à réfléchir : si un jour, nous avons moins la bougeotte nous pourrions nous poser à 

Rodrigues et Maurice où « il est doux de ne rien faire quand tout le reste du monde s’agite » !!