dimanche 25 décembre 2016

SALAR DE UYUNI et NORD LIPEZ

Toujours à regarder sur grand écran de préférence

Nous repartons, avec toujours autant d’enthousiasme pour 2 autres jours,
à la découverte de la partie nord du Lipez, puis du salar d’Uyuni.
Premier arrêt à Arbol de Piedra : il symbolise un arbre, résultat d’une érosion éolienne.


Sur place, d’autres reliefs érodés par le vent.



Un ensemble étendu vu la taille du véhicule 4x4 au centre.



Passage dans la vallée escarpée d’un rio.


Une viscache, sorte de lapin sauvage, avec les pattes de devant atrophiées.


La laguna Hondas, première d’une série de 4 lagunes.


Comme elles se ressemblent, on passe directement à la 3ième, la laguna Hedionda.
Elle est très étendue, entourée de montagnes colorées.




La couleur blanchâtre provient toujours du borax.
On peut approcher de près les flamants, très nombreux sur cette lagune.


Ils fouillent la vase à la recherche de nourriture.


Après un long trajet, nous arrivons à la laguna Negra.
Nous avons quitté la  chaîne de la Cordillère des Andes pour l’Altiplano (autour de 3800 m).
Les lagunes sont dénommées en fonction de leur couleur (c’est plus pratique !).


De même, quelques formations rocheuses ont été baptisées en fonction de leur apparence :
Ici, une tête portant une casquette


Là, un condor prenant son envol.


La Valle de las Rocas, vaste étendue de gros blocs rocheux.


Le pique-nique se fait près d’une lagune.


L’Altiplano est habité par des paysans qui élèvent des lamas et des moutons,
et qui cultivent essentiellement du quinoa et des pommes de terre.


Des lignes de chemin de fer permettaient de transporter du sel et des minerais,
 mais la plupart sont abandonnées.


Nous arrivons, en fin de journée, dans un petit village, en bordure du grand salar d’Uyuni.


Les maisons, vétustes, sont construites en adobe et recouvertes de paille.


Il y a, bien sûr, une place centrale (peu verdoyante !), bordée par une petite église.


Un troupeau de lamas rentre, le soir, au bercail, en passant par un champ de quinoa récolté.


La troisième et dernière nuit se passe dans ce petit hôtel en plein cœur du village.


Il ne paie pas de mine, mais l’intérieur réserve une belle surprise…
Les murs sont construits en blocs de sel, de même pour les sièges et les tables !


Voici un de ces blocs de sel (en y goûtant, c’est bien salé !).


Le sol est recouvert de gros sel : on marche pied nus, ce n’est pas désagréable !


Les chambres sont dans le même style, avec le soubassement des lits en sel !


C’est notre dernier dîner ensemble : lasagnes et vin rouge !


Dernière nuit pour nous quatre.


Départ à 4h du matin, le 4ième jour, à travers le salar d’Uyuni.
Nous allons à la Isla Incahuasi, une sorte d’île en plein milieu du salar.


C’est pour assister au lever du soleil, depuis le sommet de l’île.
Au lever du jour, on découvre que l’île est recouverte de cactus géants.


Le soleil apparait à l’horizon, ligne parfaitement horizontale (bordure du salar).


Les rayons du soleil viennent caresser les cactus (remarquer une petite fleur).


D’en haut, on voit le salar avec des véhicules et des gens (minuscules) tout en bas.


Par contre, les cactus ne sont pas petits : on s’en approche sans les toucher !


Le relief de l’île est entièrement volcanique : roches, cavités, arches en témoignent.


Petit déjeuner servi sur des tables et bancs en bloc de sel : un bon gâteau à déguster !


Qu’est-ce qu’un salar ? Le guide du routard explique :
« De hautes montagnes captent les pluies, une forte activité volcanique charge en minéraux
ces eaux de ruissellement et les fait remonter à la surface d’un haut plateau sous forme de lagune.
Ajoutons une bonne évaporation due à la chaleur tropicale et on obtient un désert de sel, un salar »
Le salar d’Uyuni est certainement l’un des plus grands qui soit (12 000 km²).
Il a une épaisseur de 150 m, comprenant bien sûr du sel, mais aussi d’autres éléments
comme le lithium (composant essentiel des batteries) : c’est donc une des richesses du pays.
Ce salar est tellement étendu qu’il fait penser à une mer ou à un immense lac gelé.
On peut y rouler, mais il faut pouvoir s’y orienter car l’horizon est loin !


De près, on constate qu’il n’est pas lisse, mais qu’il y a des formes géométriques imbriquées.


Au milieu de ce désert se trouve le premier hôtel de sel, devenu un musée.



Le fameux rallye Paris-Dakar, rebaptisé le « Dakar », est passé par ici.


L’étendue du salar est telle que les perspectives sont étonnantes.
Que les voitures semblent petites !


Nous terminons ce périple en faisant quelques photos amusantes….






2 commentaires:

Fred a dit…

Un seul mot "Magnifique" !
Nous mettons désormais cette destination dans la liste de nos voyages à venir. et nous avons déjà trouvé notre source pour les informations.

Joyeux Noël à tous les 2 et bonne continuation pour votre périple.

Céline & Fred

Michèle a dit…

Jean, pourquoi as-tu transformé ma sœur en lilliputienne?
Bises