vendredi 9 décembre 2016

SAMAIPATA


Nous quittons les plaines orientales de la Bolivie pour aborder doucement la cordillère des Andes,
en faisant étape à Samaipata, une bourgade à 1600 m d’altitude.
 
 
La ville est située à la confluence de plusieurs vallées, dans un environnement plutôt verdoyant.
 
 
Le centre -bourg est vraiment très tranquille, car nous sommes en basse-saison touristique.
La place centrale, avec le fameux « toroboche » (arbre ventripotent),  est quasiment déserte.
 
 
 
Autour, les bâtiments sont protégés par une galerie supportée par des piliers en bois.
 
 
 
Nous partons, à la journée, en excursion dans le parc national Amboro.
Regroupant plusieurs écosystèmes, nous ne pénétrons que dans la partie du « bosque nublado ».
En anglais, on dit « rain forest », et en français, c’est la « forêt de nuages ».
 
 
Il s’agit d’une forêt d’altitude, très souvent dans les nuages, et donc très humide.
 
 
La végétation s’est adaptée à ce type de climat : beaucoup de mousses, de lichens,
de plantes épiphytes sur de grands arbres, le tout dans une moiteur permanente.
 
 
Nous entendons des oiseaux, mais sans les voir, sauf celui-ci qui semble un peu surpris.
 
 
Les animaux qui vivent dans cette forêt, comme des pumas, des jaguars, des ocelots, des singes
 et autres mammifères sont difficiles à voir…plus facile ce papillon aux ailes transparentes.
 
 
Le grand intérêt de cette randonnée est d’observer les fougères géantes,
 présentes ici comme nulle part ailleurs selon notre guide !
Nous les avons déjà vues au Costa Rica, en Nouvelle Zélande mais c’est bien ici,
qu’elles sont les plus gigantesques… en espagnol, on dit « helechos gigantes » !
 
 
Elles sont parfois très hautes, comme de grands arbres.
Mais ce qui impressionne aussi, c’est la grosseur du tronc.
Quand on sait que leur croissance n’est que de quelques cm par an, on imagine leur âge !
 
 
Le parcours se fait à couvert, sous une frondaison épaisse, mais sans moustiques, car trop haut !
 
 
Ces fougères sont issues du jurassique…il ne manque plus que les dinosaures,
dont des empreintes fossilisées ont été retrouvées pas loin d’ici !
 
 
Nous évoluons dans une véritable forêt de fougères géantes : c’est spectaculaire.
Nous ne nous attendions pas à trouver ce genre d’environnement en Bolivie, le pays de l’altiplano !
 
 
Les touristes qui s’aventurent jusqu’ici viennent aussi pour « El Fuerte ».
C’est un site très particulier classé au patrimoine de l’Unesco.
Il s’agit d’un énorme monolithe (220 m de long sur 65 m de large), situé au sommet d’une colline.
 
 
Cet immense rocher sculpté est considéré comme l’un des plus beaux à travers le monde.
 
 
Il est recouvert de gravures à motifs géométriques ou représentant des animaux :
Un puma en relief (en bas de la photo)
 
 
Un jaguar dans le cercle (la tête à droite, la queue à gauche, les flaques entre les pattes et la queue)
 
 
Sur les flancs, le rocher est entaillé de niches, certaines de la taille d’un homme.
Les archéologues ont très peu d’explications sur ce site :
ce fut avant tout un important centre religieux dès le 4ième siècle.
 
 
Il fut occupé par différents peuples, le dernier étant les Incas.
Ceux-ci se sont contentés d’utiliser l’endroit comme place forte et l’ont complété
par des constructions annexes dont témoignent des fondations en pierre.
 
 
La place publique inca servait pour les défilés, les rituels et les activités commerciales (1470-90).
 
 
De ce site, on a une très belle vue sur les montagnes environnantes.
Certaines sont recouvertes de forêts : au fond la « muela », en forme de molaire.
 
 
D’autres ont leurs pentes recouvertes de cultures (pommes de terre, haricots, fraises…).
 
 
 
On y cultive aussi des arbres fruitiers (pêchers, pommiers, …)
Ici, ce sont des pruniers, et les prunes étaient bien bonnes !
 
 
 
 
Nous partons en randonnée pour voir d’autres paysages de montagne.
 
 
 
Au passage, des vaches locales aux grandes oreilles nous observent.
 
 
Nous découvrons des montagnes entièrement recouvertes d’herbe.
Elles sont pentues, sans aucun arbre ou arbuste, et pas du tout cultivées par l’homme.
Cela donne de beaux paysages, bien différents de la forêt de nuages,
et pourtant peu éloignés les uns des autres.
 
 
Une orchidée sauvage se trouve perdue dans l’herbe.
 
 
Nous poursuivons notre chemin avec des passages à bien négocier.
 
 
 
Une belle vue s’offre à nous, sur la vallée cultivée tout en bas.
 
 
Un dernier regard sur ces montagnes qui sont bien verdoyantes
par rapport à ce qui nous attend dans l’altiplano.
 
 
Nous redescendons au fond d’une vallée où coule une rivière avec des cascades.
La cascade supérieure est belle, mais ne permet pas de se baigner.
 
 
Ce que l’on peut, par contre, faire dans le bassin de la cascade inférieure.
 
 
La douche enlève toute trace de sueur, car nous avons quand même transpiré.
Malgré un ciel assez couvert, les températures sont celles de l’été en France, en montagne.
 
 

3 commentaires:

Phengdy a dit…

Coucou, comment allez vous?
Le paysage est très beau!!
Les pêches doivent être très bonne miam miam!!

Jeannine a dit…

Coucou,
Magnifique, spectaculaire et j'en passe.....
Bonne continuation.
Bises de nous deux.

Monique a dit…

Ce qu'a préféré Robert, la cascade avec Jean,et moi les Fougères géantes...
Hier rando sur la presqu'île, Henri et Jp sont montés au sommet du scalpel, un rocher ds la mer, et Robert a essayé !
Bisous