Nouvel hiver et nouveaux voyages….direction l’Amérique du
Sud, en Bolivie et en Argentine.
Nous partons 7 semaines pour découvrir la partie sud de la
Bolivie puis le nord-est de l’Argentine.
Après un départ mouvementé (grève de la Lufthansa…recasés
sur la TAP, compagnie portugaise,
avec un après-midi entier à visiter Lisbonne), nous arrivons
à Santa Cruz de la Sierra en Bolivie.

Qui avait entendu parler de cette ville? Et pourtant, c’est
la plus grande ville de Bolivie
(1 600 000 ha) et la plus prospère.
La Bolivie ne se limite pas à la Cordillère des Andes et à
La Paz, la capitale la plus haute du monde.
Une grande partie de son territoire, à l’est, est constitué
de grandes plaines agricoles,
et dans le nord-est commence l’Amazonie.
Le centre-ville de Santa Cruz conserve un certain charme
d’ancienne ville coloniale espagnole.
L’attrait principal est la grande place centrale, animée de
jour comme de nuit.
Elle est bordée par la cathédrale, imposante construction en
brique datant du 19ième siècle.
Près de la cathédrale, des personnages indigènes sont
symbolisés sur un mur.
Quelques édifices anciens, en bois, témoignent de
l’influence espagnole.
On se promène aisément dans les rues, sous des galeries soutenues
par des piliers en bois.
On y trouve beaucoup de vendeurs ambulants, en particulier
des marchandes de fruits.
Ce sont toujours des gens d’origine indienne, attirés par la
grande ville.
Même si les femmes ne portent plus leurs habits
traditionnels, elles conservent encore
leurs très longues tresses terminées par des nœuds élaborés.
Un tour au grand marché nous montre que, même si la ville
est considérée
comme la plus riche du pays, ça n’est pas non plus
d'un grand luxe.
Après 2 jours passés à Santa Cruz, nous partons à la
découverte des missions jésuites,
en bus publics, situées à plusieurs centaines de kilomètres
de la ville.
Nous découvrons la campagne constituée, au début, d’immenses
étendues plates
de cultures
céréalières….
puis viennent de grandes prairies d’élevage ponctuées de
zones de forêts.
Les Missions Jésuites :
En 1609, les Jésuites fondèrent un état religieux autonome
au Paraguay.
De là, ils se déployèrent dans les pays voisins (Brésil,
Argentine et Bolivie) pour fonder
des communautés. Implantées dans des régions très isolées,
ils y vivaient en autarcie
dominant la population locale indigène. Pendant un siècle et
demi, ils développèrent
leur emprise qui s’arrêta net en 1767, lorsque les Jésuites
furent expulsés
du continent à la suite d’un ordre venant de la royauté
d’Espagne
(revoir le film « Mission » de Roland Joffé, avec
Robert de Niro).
En Bolivie, les différentes églises ont été restaurées dans
les années 1980-90,
et classées au patrimoine mondial de l’UNESCO.
La première que nous visitons est celle de San Javier :
la façade est impressionnante.
En fait, l’église fait partie d’un grand ensemble de
bâtiments, comme une abbaye chez nous.
L’intérieur de l’enceinte est constitué d’un grand jardin,
entouré d’un cloître.
L’architecture est très élaborée, à partir d’énormes piliers en bois soutenant toute la structure.
Le clocher, séparé de l’église, se trouve dans un coin.
Quand on entre dans l’église, on ne peut être que subjugué
par le spectacle : c’est immense,
c’est très esthétique et joliment décoré. Les couleurs sont
douces et harmonieuses.
Et surtout, la structure en bois est très élaborée.
Le chœur de l’église, avec la statue de San Javier, est
également très ouvragé.
Construite entre 1749 et 1752, l’église servira de modèle
aux autres églises de la région.
Nous quittons le centre-ville de San Javier pour aller à une féria…en moto
taxi.
Il s’agit d’une fête axée sur l’élevage bovin de la région,
avec concours du plus beau taureau !
Nous allons ensuite dans une deuxième mission à Concepcion.
Même structure que dans la première, mais cette fois le
clocher est à l’extérieur de l’enceinte.
L’intérieur de l’église est toujours aussi majestueux, mais
dégage une impression plus austère :
cela provient des piliers et de la toiture de couleur noire.
C’est la plus grande de toutes les églises, avec 121 énormes
colonnes en bois.
Les murs sont couverts de belles couleurs et le
confessionnal est bien doré.
L’église est consacrée à l’Immaculée Conception et le chœur
est décoré de motifs baroques.
Sur la grande place
devant l’église se trouve un « torobochi », curieux arbre au tronc
ventripotent.
Nous assistons le dimanche matin à la messe dominicale,
et l’église est
remplie par la population locale indigène.
La ferveur est bien
présente, mais il n’y a pas d’effusion notable comme dans d’autres pays.
Nous nous limitons à ces 2 missions sur les 7 au total.
2 commentaires:
Bonjour à vous deux,
Chouette, grâce à vous, nous allons à nouveau voyager de notre fauteuil et découvrir des pays que nous ne connaissons pas.
Et cela commence bien, ces marchés et ces grands espaces font envie.
Profitez bien de ce nouveau périple.
Bises, un peu fraîches mais ensoleillées de la Bretagne.
super ce coin,
Attention au moment de reprendre notre avion à Santa Cruz plus de place pour partir,nos places n'existaient plus!
on a pu visiter la ville 36h de plus!
Dans 5jours départ pour le Costa Rica
Bon vent
Laurent et Christine
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