samedi 17 février 2018

CARNAVAL DE BARRANQUILLA


Barranquilla, notre deuxième étape, est à 2h de route de Carthagène.
Cette ville est célèbre pour son carnaval, le troisième au monde après Rio et Venise.
Il est même inscrit au patrimoine immatériel de l'Unesco.
Si nous sommes tombés par hasard sur le début du festival annuel de l'île de Pâques,
nous avions prévu, dans notre circuit, d'être au bon moment pour ce carnaval.
Nous passons trois après-midi à assister aux différents défilés, bien placés dans des tribunes.
Pour être dans le ton et aussi se protéger du soleil, nous y allons équipés !
 
 
La parade a lieu le long d'une très longue avenue et les premiers groupes arrivent.
On commence par les éboueurs déguisés pour la circonstance.
 
 
Puis ce sont différents chars qui précèdent des danseurs et chanteurs.
 
 
 

 


 
 
Il y aussi des remorques sur lesquelles des groupes musicaux jouent à fond !
Elles correspondent à un organisme (municipalité, université...) suivi des employés,
 
 
ou bien à une entreprise privée qui montre ainsi son image de marque.
 


 
Cela prouve que toute la ville, et même la région, sont impliquées dans ce carnaval.
Quand on sait que Barranquilla a plus d'un million d'habitants, il y a de quoi faire.
 


 
Le défilé passe devant nous durant des heures : cela représente des milliers de participants.
 


 
Mais de chaque côté de l'avenue, il y a bien plus de spectateurs encore.
Dans la tribune en face de la nôtre, l'ambiance est à son comble.
 
 
Dans la nôtre, c'est pas mal non plus : Janine se fait toute petite !
 
 
Le premier jour, nous assistons donc à une parade hétéroclite,
mélange de groupes professionnels et de groupes plus folkloriques.
 


 
 
 
 
Le deuxième jour est plus axé sur les traditions et le folklore (pas de chars).
 
 
Et là, la cumbia est à l'honneur : c'est la richesse de la Colombie !
La cumbia est à la fois une musique et une danse au départ d'origine africaine,
puis remodelée par les indigènes colombiens et les espagnols.
 


 
La danse se fait en couple : l'homme et la femme dansent à petits pas
(vient des esclaves qui étaient enchaînés) et tournent sur eux-mêmes.
 


 
En fait, l'homme essaie de séduire la femme mais celle-ci se protège
et le repousse à l'aide du bouquet de bougies enflammées.
Cet homme là (rabroué) a l'air bien dépité !
 
Les costumes remontent à l'époque coloniale espagnole.
 
 


 

 
Ce carnaval met en valeur la rencontre entre 3 cultures :
les esclaves venus d'Afrique, les tribus indigènes et les colons européens.
Cela se retrouve dans différents aspects (costumes et danses).
« El Congo » (d'origine africaine) : les hommes portent des chapeaux avec des fleurs,
ont des lunettes noires et tiennent à la main un bâton ou une machette (en bois).
 
 
 
Ici, un enfant est en train de terrasser la mort avec son bâton.
 
 
Le « Son de Negro » sont des esclaves qui font des grimaces destinées à leurs oppresseurs.
 
 
Le « Negrita Puloy » est très récent (années 70). Il est inspiré d'une marque de détergents !
 
 
Le plus important est le masque « marimonda », tête d'éléphant stylisé.
 
 
C'est la mascotte du carnaval : il représente un personnage marrant,
qui fait des blagues sur tout. On le retrouve partout (casquettes, emblèmes...).
 
 
Le dernier jour est plus dédié au côté « carnaval festif »,
avec des groupes costumés de circonstance et pleins d'énergie.
 


 
Il y en a de toutes les couleurs : impossible de les montrer tous !
 
 

 
Ce qui ressort le plus, c'est la joie, l'enthousiasme et l'envie de profiter.
 

 


 

 
Tout le monde participe : toutes les générations sont présentes...
Les plus jeunes, qui apprennent vite à prendre la pose...
 

 
 
 
 
Voilà la reine des « jeunes »
 
 
On passe aux aînés qui y mettent tout leur cœur.
 
 
Il y aussi la reine des « vieux » !
 
 
Et bien sûr, il y a la Reine du carnaval (très surveillée).
 
 
Elle est suivie de tous ses courtisans !
 
 
Et pour les hommes ? ...il y a bien un roi : le roi « Momo » ! (mais de moindre importance).
 
 
L'impression générale que l'on ressent est que cette fête est la fête de tout le monde.
 






 
Même si le spectacle n'est pas de qualité parfaite (temps d'attente, défilé imprécis),
la joie, la bonne humeur et l'implication de tous (acteurs et spectateurs)
font que ce carnaval restera pour nous un très bon souvenir.


3 commentaires:

Jojo la lagune a dit…

Superbe!
On part demain à la pension maheata à Moorea on pensera à vous
Bises

Laurent et Christine

Jeannine a dit…

Magnifique !
C'est toujours plus beau au soleil.
Bises à vous deux.

Monique a dit…

Superbe mais il me manque la musique...
Bisous