jeudi 8 février 2018

ÎLE DE PÂQUES (de nos jours)



L'île de Pâques tient son nom du premier navigateur (hollandais)
qui la découvrît le 5 avril 1722, un dimanche de Pâques.
Mais son nom local est Rapa Nui, qui fait référence à la petite île Rapa
de la Polynésie française (le qualificatif Nui signifiant grand).
 
Pour accéder à l'île de Pâques, il n'y a qu'un seul moyen : l'avion.
Et une seule compagnie la dessert depuis Papeete ou Santiago du Chili : la Latam.
Cette île est réputée pour être l'une des plus isolées au monde,
à mi distance de la Polynésie française et du Chili (4 à 5 h d'avion).
 
 
Elle a la forme d'un triangle dont les 3 sommets sont des anciens volcans.
Mais il y a des cônes volcaniques partout dans l'île, plus ou moins grands !
Les dimensions sont réduites et l'on parcourt toute l'île en voiture en quelques heures.
Dans la vie quotidienne, la culture du passé est omniprésente :
on fabrique encore des Moaï lors de certaines festivités.
 
 
 
Il n'y a qu'une seule ville où se concentre 95% de la population : Hanga Roa.
 
 
Des producteurs viennent vendre leurs fruits et légumes dans la rue principale.
 
 
Son petit port abrite uniquement des barques de pêcheurs.
 
 
La population est d'environ 7500 habitants dont la moitié sont des Rapanui de souche.
A cela s'ajoute quelques 2000 à 3000 visiteurs quotidiens !
Les Rapanui ont gardé leurs traditions, similaires à toute la Polynésie.
On a pu constater qu'ils chantent dans leur propre langue :
le rapa nui, une langue polynésienne très proche du tahitien et du maori néo-zélandais.
Nous avons assisté à des répétitions de danses et pu constater la ferveur
et l'enthousiasme des participants (les salles et gymnases sont remplis de danseurs!).
 
Comme l'île est entièrement volcanique, nous retrouvons ce type de relief en bord de mer.
 
 
La côte est déchiquetée, et il n'y a qu'une seule belle plage sur l'île :
Anakena vue dans le précédent blog.
 
 
Nous sommes entrés dans un tunnel de lave, long d'une cinquantaine de mètres.
 
 
Il débouche au dessus de la mer par 2 ouvertures.
 
 
 
 
Dans la campagne, il y a des champs cultivés (légumes, maïs...) 
 
 
et beaucoup de pâturages (grands parcs pour vaches et chevaux).
 
 
On constate qu'il n'y a pratiquement pas d'arbres.
Les seuls à pousser sont des eucalyptus importés récemment d'Australie.
Les chevaux sont souvent en liberté, le long des routes et à l'état semi sauvage.
 
 
Le concessionnaire Suzuki fait des affaires dans cette île avec ses petites Jeep !
En arrière plan, ce sont des champs d'ananas.
 
 
Du haut du volcan Rano Kau, nous avons une vue panoramique.
On peut voir les nombreux petits volcans disséminés à travers l'île.
 
  
Nous avons rencontré, dès notre arrivée sur l'île, une très sympathique famille :
Aurélie, Samuel et la mignonne Prune font un tour du monde.
 
 
Comme nous, ils ont loué une Suzuki Jimny !
 
 
 Le site de Tahai convient bien au coucher de soleil.
 
 
Beaucoup de monde s'y rassemble en fin d'après-midi...
et nous y retrouvons une fois de plus la petite famille (le chien n'est pas des nôtres!).
Nous sommes arrivés sur le même vol et repartons également dans le même avion.
Bon vent à tous les trois : on vous suivra sur votre blog ! 
 
 
 
Notre séjour correspond au début du festival annuel Tapati Rapa Nui.
Des manifestations sont organisées pendant 2 semaines pour perpétrer les traditions.
C'est l'effervescence dans la ville et des délégations viennent de toute la grande Polynésie.
 
 
 
Une messe a lieu en plein air le dimanche matin (couronnes de fleurs ou de plumes).
 
 
 
Nous jetons un coup d'oeil, à proximité, sur le cimetière
qui contient des symboles chrétiens mélangés à d'autres plus locaux (dont un Moaï).
 
 
Une attraction intéressante est le triathlon avec des épreuves très « locales ».
Il se passe au port et attire une foule de spectateurs.
 
 
Pourquoi faire ces régimes de bananes que l'on pèse, et ces fuseaux de joncs tressés ?
 
 
 
Première épreuve : les concurrents sont emmenés en mer sur des barques.
 
 
Ils reviennent en pagayant sur des embarcations, plutôt sommaires,
sortes de radeaux de joncs assemblés.
 
 
Deuxième épreuve : en petite tenue (juste un cache sexe), ils partent en courant
transportant 2 régimes de bananes autour du cou.
 
 
 
Troisième épreuve : de retour, ils se jettent à l'eau, cette fois sur le fameux assemblage
arrondi de joncs très instable. Ils doivent faire une boucle dans la baie.
 
 
 
On peut rapprocher cette épreuve de la compétition de l'homme-oiseau,
qui rejoignait son motu en nageant sur un tel faisceau de joncs.
 
 
 
Le vainqueur a du mérite !
 
 
 
 
c'est une épreuve qui demande une année entière de préparation.
Les concurrents ont légitimement droit aux honneurs !
 
 
 
Chaque soir, des représentations ont lieu, de danses et de musique.
Nous avons pu voir une démonstration de peintures corporelles sur des enfants.
 
 
 
Tout est dans la symbolique (gestuelle, dessins et narration,
mais comme c'était en rapanui, nous n'avons pas tout compris !).
 
 
Nous avons aussi assisté à un spectacle de danses traditionnelles.
 
 
La chorégraphie est élaborée, avec des danses variées qui ressemblent à celles de Tahiti.
 
 
Par contre, les femmes ne font pas la danse « ventilateur » comme là-bas.
 
 
Si les costumes des femmes sont assez esthétiques,
celui des hommes se limite au strict minimum : un cache sexe noir !
 
 
Là encore, c'est plus intéressant de visionner la vidéo.
 
 
 

3 commentaires:

Aurélie, Samuel et Prune a dit…

Super article ! Merci pour la petite dédicace et la photo ! On est content d'avoir vu les petites vidéos, faute d'avoir vu les spectacles en vrai ! A bientôt !

Fred a dit…

C'est super d'être arrivés sur l'île en même temps que le festival !
C'était prévu ou alors êtes-vous bien tombés ?

Céline a apprécié la tenue vestimentaire locale des hommes de l'île !
Tu aurais pu participer au triathlon Jannot : est-ce la tenue ou l'épreuve des bananes qui t'a retenu de le faire ?

On vous embrasse et attendons maintenant la suite de vos aventures colombiennes.
Céline & Fred

Jeannine a dit…

Super. Merci de nous faire voyager.
Cela fait rêver, un jour peut-être !
Bonne continuation.
Bises à vous deux.