PUCON. REGION DE L'ARAUCANIA

Après toutes ces villes, nous avons hâte de retrouver la nature,

et pour cela nous « descendons » dans la région de l’Araucania, au sud de Santiago.

Nous changeons radicalement d’environnement :

après la zone subtropicale désertique, c’est maintenant une zone tempérée

aux quatre saisons (et c’est l’été !), avec une végétation très verdoyante.

Notre port d’attache est la ville de Pucon, une petite station balnéaire.

Elle fait penser à Annecy, avec un grand lac entouré de montagnes.

La grande différence est cet imposant volcan qui la domine majestueusement !

L’architecture est digne des stations des Alpes.

Le lac offre une belle plage de sable volcanique gris.

 Pourquoi ne pas se laisser tenter par l’ascension de ce volcan ?

Il n’est pas haut (seulement 2847 m) et c’est bien organisé…

Donc, dès le lendemain, c’est parti, à 6h30 du matin avec un groupe de 24 « andinistes ! ».

La marche débute à 1400 m d’altitude pour les plus courageux,

tandis que certains prennent le télésiège pour limiter l’effort.

Nous nous retrouvons tous au niveau de la neige, et sommes loin d’être seuls…

environ deux cent personnes tentent l’ascension chaque jour en été.

Pour ma part, je suis content de me retrouver à grimper sur une pente enneigée.

Le moral est bon et j’ai la forme !

La neige étant de bonne qualité, nous avançons avec nos grosses chaussures

sans avoir besoin de mettre de crampons.

Une bande de nuages nous cache en partie le grand lac.

La progression est régulière avec des pauses, et au bout de quatre heures,

 nous arrivons sous le sommet, mais nous nous retrouvons bloqués !

Le vent est défavorable et renvoie vers nous les gaz et fumerolles du volcan…

car c’est un volcan actif : la dernière éruption date de 1971.

Nous attendons un bon moment (pause pique-nique !)…

finalement nous repartons en passant plus ou moins « sous » le nuage : la fumée est âcre !

 Le sommet est atteint, et c’est la joie !

Le cratère est impressionnant : on n’en voit pas le fond et les fumées sont épaisses !

La vue est à 360°, et ce volcan domine vraiment toute la région.

Mais il va falloir redescendre. On nous a donné des pelles plastiques orange…

car la descente va se faire en luge !!

La pelle entre les jambes…

et c’est parti pour une très longue glissade !!

Pas de photos, car ça a été trop vite…mais c’est tout simplement génial !!

Le passage répété des luges creuse des toboggans, et il suffit de se laisser glisser dedans

en modérant la vitesse à l’aide du piolet (jamais fait de luge sur une telle distance !).

En retrouvant les roches, nous avons une belle vue :

en premier plan, les cendres volcaniques, et au loin le grand lac

 qui s’appelle le lac Villarica, tout comme le volcan !

Partons à la découverte de la région en commençant par le lac Caburgua.

Sur la route, arrêt à « Los Ojos del Caburgua » (les yeux du Caburgua).

Il s’agit d’une grande vasque d’eau à la couleur bleu-vert.

A  proximité, un plan d’eau tellement translucide qu’on ne sait plus

 s’il s’agit de la réalité ou de reflets. Au fond, une petite cascade.

Le lac Caburgua est enserré dans un écrin de montagnes couvertes de forêts.

Il est bordé par la playa blanca, une belle plage de sable blanc.

La baignade se fait comme dans de l’eau minérale à 20° !

Pour que Janine puisse se baigner, nous partons à « Las termas Los Pozones ».

Les forêts sont parfois entaillées de prairies sur des pentes plus douces.

On aperçoit une petite cuvette d’eau au fond de la vallée.

Il y a en fait plusieurs bassins d’eau thermale, à des températures variant entre 36° et 40°,

situés dans un cadre naturel.

 Nous apprécions bien la baignade.

Au bout d’un moment, ayant trop chaud, je me plonge dans l’eau glacée du torrent :

ça stimule la circulation !

Dernier bain dans une eau translucide.

Vous devez comprendre pourquoi j’arrive à faire plusieurs choses à la fois…

ç’est parce que j’ai 4 mains !

Nous terminons en faisant une longue marche dans le parc national Huerquehue.

Il est situé dans une région montagneuse recouverte d’une forêt très ancienne.

Les arbres y sont gigantesques.

Voici de plus près la taille de l’un d’eux tombé au sol.

La promenade se fait sur des sentiers ombragés entourés d’une végétation dense.

Il y a une variété de bambou propre au Chili, au feuillage très fourni.

Une belle cascade dévale sur des roches noires volcaniques.

Sur le côté gauche, on peut voir des fuchsias sauvages de belle taille.

En montant, on arrive à un mirador avec une belle vue !

Bien sûr, vous reconnaissez le volcan Villarica au fond !

Le sentier que nous parcourons s’appelle « sendero Los Lagos ».

Le premier lac que nous rencontrons en altitude est le lac Chico.

Sur le trajet du deuxième lac, nous apercevons ces étranges arbres…

Au bout de leurs branches, il peut y avoir comme des fleurs orange.

Leur nom est : araucaria et la région porte le nom d’Araucania !

Ces arbres sont spéciaux : ils peuvent vivre plus de 3000 ans

 et ont une croissance extrêmement lente.

De plus, ils existaient déjà du temps des dinosaures.

Ils dépassent tous les autres arbres!

A y regarder de plus près, leur feuillage est très particulier :

on dirait plus des écailles que des feuilles !

Une vue du deuxième lac, le lac Verde.

Le troisième lac s’appelle El Toro…et nous nous arrêtons là pour les lacs cette fois !