samedi 10 janvier 2015

VALPARAISO


Après les fêtes de fin d’année, nous continuons notre périple vers le sud,
et atteignons la région de la capitale (en bas de la première carte !).
Habitués aux montagnes pelées, parsemées de vallées oasis,
 nous sommes surpris de voir ces champs cultivés dans une grande plaine agricole !

Tout le monde a entendu parler de Valparaiso…nous allons y séjourner quelques jours.
Nous ne sommes pas attirés par les grandes villes, mais celle-là a une certaine notoriété !
L’arrivée à Valparaiso (pour les familiers : Valpo), surprend et déconcerte même !
La partie plate en bord de mer étant étroite,
 la ville s’est développée sur toutes les collines alentour.
Son étendue est impressionnante et effraie au premier abord !

Outre le port et ses annexes, la partie basse, en bord de mer, comprend de hauts buildings,
de grandes places et de larges avenues.

Mais tout cela grouille de monde et n’est pas toujours net (propreté, sécurité…).
On y trouve un grand marché, bien approvisionné et encombré !

A l’intérieur, des restaurants proposent des plats locaux :

la « paila marina » et le « chupe de mariscos ».

Un vieux trolley continue de fonctionner, en plus des nombreux mini bus.

Cette partie basse n’a rien d’attirant…ce qui fait le charme de Valpo,
ce sont toutes ses collines (45 « cerros »),
à tel point que cet ensemble a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le matin, la « camanchaca » embrume le paysage,

mais l’après-midi, le soleil découvre un kaléidoscope de couleurs (même photo) !

Le relief est tellement abrupt que des « ascensores » ont été installés un peu partout.

Ce  sont de petits funiculaires, tous très anciens,
et qui fonctionnent toujours (c’est rustique…les premiers étaient à vapeur !).

Pour une somme modique, ils facilitent le déplacement entre les différents niveaux.

Sinon, il faut utiliser les nombreux escaliers ou monter et descendre les ruelles en pente !
Il est difficile de se retrouver dans ce dédale de passages étroits, de ruelles et d’escaliers.
L’architecture est quelquefois étonnante voire bizarre.

Il n’y a pas que des endroits beaux et propres : ça peut être vétuste, mal entretenu…

Mais tout le charme de cette ville est d’aller à sa découverte,
 de passer d’un cerro à l’autre et d’être surpris par certaines vues !
Les façades des maisons portent des couleurs vives, et de loin ou de près, c’est beau !
Nous logeons dans la maison bleue sur la gauche, chez un particulier.

Sur l’une des collines, une maison domine toute la baie :
c’est la « Sebastiana », la maison de Pablo Neruda (prix Nobel de littérature).
Elle est maintenant de profil et se trouve à l’avant de cette grande fresque murale !

En parcourant les différents cerros, on a l’impression de déambuler dans un musée
de peintures à « ciel ouvert » : Valpo est une ville d’artistes peintres !

De grandes fresques murales ornent les façades, les murs, les portails…
et beaucoup sont des chefs-d’œuvre d’imagination et de couleurs !
Cette ville est vraiment unique en son genre !
En voici quelques-unes représentatives :


Cela s’appelle « jeter un œil !! »

Après Valparaiso, nous passons par Santiago, la capitale,
 qui regroupe près d’un tiers de la population du pays (6 millions d’habitants).

C’est une ville encaissée dans la montagne où stagne une pollution permanente.
Elle n’a pas le charme de Valpo et offre une animation urbaine
digne des grandes métropoles. Y passer un jour et demi nous suffit !

Il y a un centre historique tout autour de la Plaza de Armas.

 Un cireur de chaussure dans la rue.

La relève de la Garde au palais présidentiel « La Moneda ».
C’est dans ce palais qu’est mort Allende.
Pour les adeptes des fresques de Valpo, en voici encore quelques-unes

3 commentaires:

Monique a dit…

J'ai vraiment apprécié les fresques très originales et colorées, un plaisir des yeux. Bisous Monique

laurent et christine a dit…

vive la liberté d'expression par les fresques
je suis charlie

Jeannine a dit…

Nous sommes de retour et allons pouvoir vous suivre plus facilement.
Magnifiques fresques.
Bises de nous deux.