dimanche 18 janvier 2015

PUERTO VARAS. REGION DES LACS.


Comme vous pouvez le voir sur la carte, la région est truffée de lacs
 aussi bien du côté Chili que du côté Argentine.
Notre deuxième point de chute est Puerto Varas, encore plus au sud.

C’est une petite ville marquée par l’immigration allemande :
au rayon pâtisserie, on retrouve de gros gâteaux genre « forêt noire ».

l’architecture s’en ressent aussi, avec des bâtisses typiques.
Elles datent pour la plupart des années 1930 et sont entièrement construites en bois.

Le bardage est en « tuiles » de bois provenant de l’alerce, un arbre du genre de l’araucaria.

L’église est aussi entièrement construite en bois.

Notre hôtel est l’une de ces maisons anciennes.

L’intérieur possède beaucoup de charme : vastes espaces, chaleur du bois…

Bien entendu, il y a un lac pas loin ! et aussi des volcans !
Le lac Llanquihue en question est une véritable mer intérieure.
La route qui en fait le tour fait plus de 180 kms.

 C’est une région agricole surtout d’élevage.

Le gardien du troupeau se déplace à cheval.

Il y a trois volcans remarquables, tous inactifs.
Le volcan Puntiagudo (2493 m), de forme plutôt pointue

Le volcan Monte Tronador (3491 m), dont le sommet est tronqué.

Et le volcan Osorno (2652 m) qui est aussi impressionnant que le Villarica.
Nous l’observons depuis un autre grand lac,
le lac Todos Los Santos ou lac Emeraude, aux eaux bleu-vert translucides.
Puis nous faisons une marche au pied de ce volcan en compagnie de Samantha.

Nous traversons d’anciennes coulées de lave, maintenant désagrégées.

Cette plante est une rhubarbe géante sauvage.

Le retour se fait le long du lac sur une plage de sable gris.

Nous subissons l’assaut de très nombreux « taons »,
qui tournent autour de nous par dizaines…surtout autour de Samantha.

Le lac Todos Los Santos donne naissance à la rivière Pétrohué,
qui franchit peu de temps après des rapides.

Plus en aval, la rivière reste tumultueuse et est un terrain idéal pour le rafting…
Me voilà engagé dans une descente en rafting, au pied du volcan Osorno.

Je suis en deuxième position, sur le côté gauche du raft :
pour l’instant, j’ai encore le sourire…

Les difficultés arrivent au passage de rapides…

Il faut vraiment se cramponner pour ne pas être éjecté !

Waouh, que d’émotions fortes !!

A la fin, on se jette volontairement à l’eau,
et on prend plaisir à se laisser emporter par le courant.

Le dernier jour, nous allons à l’embouchure de la rivière Pétrohué,
qui se jette dans un fjord.
C’est l’une des premières journées de temps couvert, mais sans pluie.

La mer avance très loin à l’intérieur des terres,
et c’est dans ce genre d’endroit, à l’abri des tempêtes,
que le Chili a développé, à grande échelle, différents élevages.
Ici, c’est l’élevage de moules géantes.
Les bouées marquent l’emplacement des supports immergés.

Ailleurs, il y a aussi des fermes d’élevage de saumon.
Le Chili est le second producteur mondial de saumon d’élevage derrière la Norvège,
et peut-être même l’a-t-il déjà dépassée !

En passant à Cochamo, une bourgade au bord du fjord,
nous pouvons voir sa petite église en bois toute simple.

4 commentaires:

laurent et christine a dit…

profitez......
le mois prochain on part à Rome 1 semaine et on embraye sur le ski, c'est moins exotique mais cela sera assurément du bon temps
bises

Jeannine a dit…

Deux épreuves sportives coup sur coup pour Jean, pas étonnant que vous restiez jeunes, sveltes et beaux !!!!
Profitez bien du soleil, ici, il fait froid.......
Bises.

Fred a dit…

Merci pour cette séquence "Frissons" en rafting...
Bravo pour le shooting photo durant la descente. Le cadrage de la dernière avec le volcan en arrière-plan est magnifique !

A+
Céline & Fred

annie et gérard a dit…

je préfère ma Corse mais j'avoue que cette petite ile a un certain charme avec ses maisons de toutes les couleurs
j'ai l'impression que vous avez un rythme d'enfer tant il y a de choses à voir, les photos sont toujours aussi impressionnantes vous devez vous régaler
bises