mardi 12 novembre 2013

LOMBOK : SENGGIGI , RINJANI


Après la Chine, nous continuons, seuls, notre route vers l’Indonésie, avec une escale d’une nuit à Kuala Lumpur. La compagnie low cost, Air Asia, permet de voyager sur presque tout le continent asiatique, en étant à la fois très ponctuelle, bien organisée et vraiment pas chère !

Lors d’un premier séjour en Indonésie, nous avions visité : Bali, l’Est de Java et le Sud de Sulawesi.
Cette fois, nous allons passer un peu plus de deux semaines sur l’île de Lombok.
Juste à côté de Bali et presque de même taille, elle est nettement moins connue !

Vous pouvez suivre nos étapes sur la carte ci-dessous.
Senggigi est considérée comme la station « balnéaire » de Lombok,
 mais ce n’est qu’un gros village, axé sur le tourisme, et bordé de jolies baies.

Notre premier petit déjeuner nous permet de changer totalement de « climat »
 par rapport à la Chine !!

Cela nous rappelle des images du retour de pêcheurs, vues à Bali.

Quelques jours de repos et j’en profite pour faire un peu d’entrainement sur la plage de sable gris…
Dans quelques jours, j’aurai besoin d’être en forme !

A l’extrémité de notre plage, un temple de culte hindou est situé sur un promontoire rocheux.

Nous faisons une excursion d’une journée, à l’intérieur de l’île, dans les alentours de Tetebatu.
La vie est partout très calme. Il règne une nonchalance générale, agrémentée de sourires,
et nous nous sentons bien loin du monde moderne et agité.
 La notion de temps n’existe pas à Lombok !
Une femme fait du tissage artisanal, alors que les autres se prélassent !

Celle-ci confectionne un vase sur un tour manuel sommaire.

Pour le transport, la charrette à cheval est communément utilisée pour les gens
 et pour les marchandises.

Un moyen plus moderne est le pick –up :
Montez, il y a encore de la place !!

Les fruits du jacquier sont vraiment énormes !

L’économie de l’île est avant tout agricole, car le tourisme est peu développé.
Le riz étant la base de l’alimentation, des rizières sont installées un peu partout, et parfois en terrasses, mais rien à voir avec celles de Chine ! (ici, elles sont bordées de cocotiers !).

La chaleur est accablante (de 25° la nuit à plus de 35° le jour, avec beaucoup d’humidité),
Il vaut mieux se mettre à l’ombre pour la pause déjeuner !

Pour la construction, le bambou est très utile :
une forêt de tiges de bambou permet de soutenir le coffrage !

Lombok est un pays musulman (90% de la population), comme toute l’Indonésie,
excepté Bali qui est hindouiste.
Dans beaucoup de villages, des mosquées sont toutes neuves ou en cours de construction.

L’état d’esprit des indonésiens est très tolérant (ça n’est pas du tout un islam radical),
et il existe d’autres communautés religieuses.
Un autre temple hindou se trouve au centre de l’île.

Dans le même sanctuaire, la partie gauche est pour les hindouistes
 et la partie droite pour les musulmans et animistes.

La troisième étape nous mène vers le volcan « Gunung Rinjani ».
C’est le deuxième plus haut volcan de toute l’Indonésie, avec ses 3 726 m d’altitude.

Ses pentes fertiles sont, soit cultivées, soit occupées par une forêt dense.

De Senaru, nous pouvons découvrir, à pied, deux immenses cascades.

La première était déjà impressionnante, mais la deuxième l’est davantage !
Pour une fois, je ne me suis pas mis sous la cascade !

Il est tout à fait possible de faire l’ascension du volcan (il n’est pas dangereux !).
Mais cela se fait sur trois jours (deux nuits de bivouac).
Comme Janine n’est pas intéressée, je fais quand même une partie de l’ascension.
Nous partons, le guide et moi, à minuit, de Senaru (bien sûr à la frontale).

Au cours de la « grimpette », mon guide prépare du café, sur un feu de bois.

Nous marchons toute la nuit pour faire un dénivelé de plus de 2 000 m.
Au lever du jour, nous arrivons au bord du cratère,
où des campements sont installés de la veille (c’est le premier bivouac).

Le lever de soleil se fait sur l’arrière du Rinjani.

L’ensemble du cratère est majestueux :
il contient un lac, au centre duquel se trouve un autre petit volcan.

Malheureusement, la brume matinale ne s’est pas dissipée,
 et les photos ne rendent pas compte du spectacle grandiose !
Tout de même, pour vous donner une idée, voici une photo récupérée sur internet,
qui a été prise à un autre moment de l’année.

Après deux heures passées sur place, nous redescendons.
Pour les bivouacs, des porteurs transportent le matériel sur l’épaule,
au bout d’une tige de bambou et sont chaussés de claquettes !

Avec le guide, nous redescendons les 2 000 m de dénivelé,
dans la matinée, pour retrouver Janine à midi, pour le déjeuner.
Douze heures d’escapade, en tout, avec ce guide, qui n’y paraît pas, vu que je le dépasse largement d’une tête, mais qui m’a mené rondement.
J’avoue être revenu exténué !!








2 commentaires:

Phengdy a dit…

Bonsoir,

Au Japon il fait très fois. Hier j'ai travaillé de 10h jusqu'à 22h, la pose juste un heure.

En tout cas Le cascade est très impressionant.

monique a dit…

J'aurais fait comme Janine...mais j'avoue que les paysages valaient le coup de revenir exténué, ce qui m'étonne quand même de Jean
Ici entre 21 et 24°très sec on déjeune dehors c'est exceptionnel mi-novembre