YUANYANG

Autres temps, autres traditions…

Avant, certaines jeunes filles de famille « noble » avaient les pieds bandés pour éviter qu’ils grandissent. Leurs pieds étaient « torturés » jusqu’à « broyer » les os !

Maintenant, les pieds sont plus libres, mais c’est le talon qui est « torturé » !

La région de Yuanyang est montagneuse (altitude moyenne de 1 800 m).

 Pour survivre, les ethnies Hani et Yi ont dû façonner la montagne pour pouvoir cultiver du riz.

Le résultat est assez époustouflant…et l’ensemble a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Des pans entiers de montagne sont taillés en escaliers aux formes irrégulières et assez esthétiques !

Les champs immergés suivent le relief.

Cela donne l’impression de voir grandeur nature une carte en relief dont les courbes de

niveau varient de 1 m à 2 m de hauteur.

Au coucher du soleil, les lumières et les reflets sont nettement accentués.

Certaines rizières prennent d’étonnantes couleurs orangées !

Nous avons logé dans ce petit village qui surplombe les rizières.

L’eau d’irrigation amenée du sommet des montagnes tombe de rizière en rizière.

Le paysan laboure en utilisant un buffle.

Le lever de soleil est magique sur ces rizières…certaines semblent s’enflammer !

Suivant l’éclairage, le spectacle semble être irréel…cela devient presque de l’art abstrait !

            Entre les Terres Rouges et les rizières de Yuanyang,

 les artistes peintres ont de quoi s’inspirer !

Les Hani portent un costume au haut richement brodé.

Les Yi  ont des habits colorés.

Un des moyens de transport est la « moto taxi ».

La soupe de noodles est très répandue…mais pas facile à manger avec des baguettes !

Les coiffes sont parfois sophistiquées.

Les costumes sont bien décorés devant, mais aussi derrière (idem pour le bébé) !

Ce bébé apprécie sa brochette de boulettes !

Notre voyage en Chine se termine et nous laisse, bien sûr, beaucoup d’impressions et des sentiments mitigés.

Notre dernier repas…avec du canard laqué !!

Bien qu’étant le pays le plus peuplé au monde, nous n’avons jamais vu de fourmilière humaine.

 Les zones urbanisées sont très étendues, sur des dizaines de kilomètres.

Une ville de 700 000 habitants est considérée comme un « village », la ville moyenne tourne autour de 3 à 4 millions d’habitants et les grandes villes dépassent largement les 10 millions  et sont très polluées.

La population, bien qu’affable, n’est pas aussi souriante qu’en Asie du Sud-Est.

Les chinois sont des personnes « affairées » qui pensent avant tout au côté matériel.

Il n’y a plus beaucoup de sentiment spirituel et encore moins religieux.

Il faut dire que les 30 années du « règne » de Mao ont laissé des traces indélébiles.

Sur le plan touristique, il y a tout le passé millénaire de la Chine à découvrir, avec de splendides vestiges et, comme le pays est immense, il y aussi de fabuleuses beautés naturelles.

En conclusion, la Chine est un pays à voir et à découvrir, pour ce qu’il est, dans sa réalité et ses contradictions.

Prochaine étape : Lombok en Indonésie...