mardi 26 novembre 2013

SUKHOTHAI


Sur la route de Chiang Mai, nous faisons une halte à Sukhothai,
pour visiter « Old Sukhothai », classé au patrimoine mondial de L’Unesco.

Nous logeons au Sabaidee Guesthouse, dans un cadre très agréable,
qui nous avait été recommandé par Jean louis et Martine (merci pour le tuyau !).

En dépit de tous ses efforts, Yannick n’arrive pas à faire pousser de tels bananiers
dans son jardin breton, pourtant bien garni !

Après le tuk tuk de ville à Bangkok, nous en empruntons un de « campagne »,
propulsé par une moto tout terrain, pour nous rendre à « Old Sukhothai ».

Arrivés sur place, nous louons des vélos à la journée afin de parcourir
tout le site touristique très étendu.

En 1238, Sukhothai devint la première capitale du royaume de Siam,
 qui devint par la suite la Thaïlande.
Râma Khamheng (Râma le fort) fut un grand monarque éclairé :
il créa l’alphabet thaï, instaura le bouddhisme comme religion nationale,
et établit des relations diplomatiques avec la Chine.
Cette image, qui le représente, figure sur le billet de 20 baths.

Sukhothai resta capitale jusqu’en 1438, et toute cette période est considérée
comme le véritable âge d’or de la civilisation thaïlandaise.
Le monument principal qui subsiste est le Wat Mahathat.

Il s’étend sur un carré de 200 m de côté, autrefois entouré de douves.
Les constructions sont en briques ou parfois en roche volcanique.

Le Chedîcentral, le plus imposant du site, est orné à sa base d’une frise de moines,
qui avancent en procession, les mains jointes.

Deux bouddhas debout (de 8 m de haut) se trouvent sur les côtés,
et lèvent une main, paume en avant, signe d’apaisement et d’absence de crainte.

Des statues, fort élégantes, dans d’autres temples ont la même « attitude ».


C’est très facile de faire du vélo, car c’est tout plat !

Des élèves sont en sortie pédagogique !

Les différents monuments sont dispersés à travers la campagne,
 dans un environnement verdoyant et arboré.

Différents Wats sont à voir, tous sur le même schéma :
des vestiges de colonnes (qui soutenaient le toit d’une grande salle)
précèdent un chedî.

Dans cette « salle » se trouve une grande statue de Bouddha,
faisant le « geste de la prise de la terre à témoin ».

Ce geste apparaît, pour les Thaïlandais, comme l’illustration du plus grand des miracles :
pour ne pas succomber à la tentation des plaisirs qui sont à la base de la souffrance humaine,
 Bouddha toucha la terre, faisant appel à la nature pour témoigner de sa résolution.

Durant la période « Sukhothai », l’art se développa en s’inspirant des influences extérieures.
Dans ce temple, s’élève un prang, monument copié sur ceux d’Angkor.

Sa façade est ornée de magnifiques stucs et sculptures, avec un fronton quasi intact.

La forme arrondie de ce chedî rappelle celle des stûpas du Sri Lanka.
Admirez cette statue de Bouddha à la démarche extrêmement gracieuse.

Des sculptures d’éléphants ornent le socle de cet autre chedî.

Le nez de ce bouddha n’a rien à envier à celui de Cléopâtre !

L’art atteint son apogée dans les statues de Bouddha, magnifiques et parfois décorées :
les ongles sont recouverts d’or.

Dans un bâtiment imposant se trouve un immense bouddha assis d’un peu plus de 11 m de haut.

Pour revenir, nous montons dans un transport public à la carrosserie en bois.

A l’entrée de chaque maison, de chaque parcelle, est installé un petit autel
 où les gens font des offrandes pour se concilier les esprits du lieu.

L’autel est parfois bien plus beau que l’habitation.

Jeannine et Yannick ont eu la riche idée de rapporter dans leurs bagages,
notre ravitaillement préféré : du CHINON !!! (merci infiniment !).
Nous buvons à votre santé à tous.

En passant, Jeannine et Yannick envoient, via ce blog, un amical bonjour à tous leurs amis
 et proches et leur disent qu’ils apprécient bien ce climat et ce pays si différents
 de leur Bretagne natale !!!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

toujours aussi magnifique!
On vous envie;
Bises de la bretagne.
MFG