samedi 3 mars 2018

BOGOTA


On a beaucoup aimé nos petits villages à l’architecture coloniale espagnole,
où le rythme de vie est d’un autre temps, les gens souriants et accueillants….
mais nous devons continuer notre voyage et abordons maintenant la grande métropole Bogota.
 
 
L’arrivée nous a cueillis à froid : embouteillages, pollution extrême de l’air
à tel point qu’on ne voyait pas le sommet de la colline devant nous !
 
 
Nous avons choisi un hébergement « correct » (Fatima suites) et voici la vue dehors !
Cela nous change des vues sur la place centrale ou d’un balcon !!
 
 
Mais positivons et partons à la découverte de cette capitale.
Elle est située au cœur des Andes, à plus de 2 600 m d’altitude : il y fait froid (enfin relativement !).
C’est une immense ville (près de 8 millions d’habitants), et nous resterons dans un seul quartier,
comme la plupart des touristes : la Candelaria (car certains quartiers sont déconseillés).
C’est le centre historique de la ville, là où on trouve les monuments et sites intéressants.
Commençons, comme il se doit, par la grande place nommée Plaza de Bolivar.
Elle est effectivement très vaste et peuplée : de toute façon, il y a beaucoup de gens partout ici.
 
 
La cathédrale qui la borde a été reconstruite à plusieurs reprises (la dernière date de 1823).
On a l’impression d’être sur la place St Marc à Venise pour les pigeons !
 
 
Ce monsieur est en fait un vendeur de café dans la rue : ses thermos sont dans le caddie.
 
 
A proximité se trouve un ensemble de musées (del Banco de la Republica) :
 casa de Moneda, Museo de Arte et d’autres, mais celui qui nous intéresse est le musée Botero.
D’entrée, nous sommes dans l’ambiance !
 
 
Plusieurs salles sont dédiées à l’artiste : commençons par celle des sculptures :
Elles sont toutes dans le même style, mais à chaque fois c’est un ravissement.
Et pour les noms, ça n’est pas compliqué : voici …
Un oiseau
 
 
Vénus endormie
 
 
Un homme, un enfant et une femme et en arrière-plan, un chat.
 
 
Adam et Eve
 
 
Même de dos c’est bien fait !
 
 
Il y a plusieurs salles pour les peintures. Voici quelques exemples :
Un homme et son chien et à côté une jeune femme mangeant une glace
 
 
Un voleur (c’est bien vu !)
 
 
Un couple de danseurs
 
 
Un homme et une femme en pique nique
 
 
Un peintre et son modèle
 
 
Mona Lisa
Nous devons dire que la visite a été très distrayante : c’est un artiste qui nous a ravis (même Jean !).
 
 
Déambulons dans les rues de La Candelaria : on y trouve de l’architecture coloniale espagnole,
mais dispersée et finalement moins impressionnante qu’à Carthagène ou dans nos villages.
 
 

 
La 7ième avenue, piétonne, est très animée : passants, vendeurs, exhibitionnistes…
 

 
Dans d’autres rues, on peut voir quelques peintures murales.
 
 

 
Bogota est surtout intéressante sur le plan culturel pour la visite de ses musées ou églises.
L’église-musée de Santa Clara est la plus ancienne de la ville et l’une des plus richement décorées.
Elle n’a qu’une seule nef dont la voûte en berceau est couverte de motifs floraux dorés.
 
 
Le retable est orné de statues toutes en bois polychromé datant des 17ième et 18ième siècles.
 
 
Nous consacrons beaucoup de temps à la visite du musée de l’or.
Il renferme la collection la plus importante au monde d’objets en or
et autres métaux précolombiens.
On peut observer des œuvres finement travaillées provenant de différentes régions de Colombie.
 
 
Certaines figurines sont faites selon la méthode de la cire perdue.
 
 
Les masques ou autres objets plats sont obtenus par martelage.
 
 
Parfois, pour avoir des nuances de couleur, on assemble l’or avec du cuivre ou de l’argent.
La datation de ces trésors est difficile car la méthode du carbone 14 ne s’applique pas à l’or pur.
 

 
Mais les plus anciens datent tout de même d’environ 500 av. J.C.
Les plus élaborés apparaissent quelques siècles avant l’arrivée des espagnols.
On comprend pourquoi les conquistadors ont cherché à piller toute cette orfèvrerie.
 

 
Voici un casque en or.
 
 
Ce pendentif s’accroche dans le nez : à côté, nos jeunes avec leurs piercings sont ridicules !
 
 
Ici, on montre comment on préparait un défunt (sans oublier l’attribut masculin !).
 
 
Un trésor composé de nombreux objets en or et de la plus grosse émeraude brute du monde.
 
 
Pour finir en beauté et avec des jeux de lumière !
 
 
Nous partons voir une dernière curiosité : la cathédrale de sel, qui se trouve à l’extérieur de Bogota.
Pour cela, nous empruntons le transmilenio, un mixte entre bus et métro.
 
 
Nous allons jusque dans la ville de Zipaquira, à une cinquantaine de km de la capitale.
C’est une bourgade tranquille, avec son côté colonial espagnol, comme ailleurs.
 


 
Mais c’est la cathédrale de sel qui nous intéresse…
La région est riche en mines de sel (suite à l’immersion du pays par la mer, il y a longtemps !!).
Les indigènes, puis les colons espagnols ont exploité ces gisements pendant plus de 5 siècles.
Des galeries ont été creusées, de plus en plus longues et sur plusieurs niveaux.
Ce travail a perduré jusqu’à nos jours : des millions de tonnes de sel et minéraux ont été extraits.
On peut voir, très apparents sur les parois, les filons de sel.
 
 
Comme les mineurs sont croyants, ils ont transformé une partie des galeries en sanctuaire chrétien.
Ainsi, on commence la visite en suivant un chemin de croix.
Les différentes stations correspondent à des galeries latérales, ou des excavations.
 

 
Comme il y a 14 stations, on ne vous les montre pas toutes !!
 
 
La galerie principale nous conduit à la cathédrale, que l’on découvre d’en haut.
L’espace est immense et a été creusé à main d’homme.
 

 
Voici l’équipement des mineurs dont le travail était dangereux.
 
 
On descend jusqu’à 180 m sous terre pour arriver dans cette cathédrale,
en passant d’abord devant une chapelle.
 
 
La cathédrale est faite sur le modèle classique des églises, avec un transept et 2 nefs latérales.
Dans la nef principale des piliers ont même été sculptés dans la roche.
 
 
Vue vers l’arrière.
 
 
Il y a aussi une crèche permanente.
 
 
Sur un côté, un paysage d’arbres est entièrement taillé dans la roche.
 
 
On termine la visite en allant dans une partie de la mine recélant des émeraudes !
 
 
Et l’on arrive aux boutiques de souvenirs…
Sur l’affiche, est écrit : « Dis-lui que tu l’aimes avec une émeraude ».
Après la perle noire ratée à Tahiti, Janine n’a encore rien eu cette fois !!
 
 
 

1 commentaire:

Unknown a dit…

Super intéressant profitez bien de votre voyage ça nous donne envie d'y aller bientôt bises Laurent et Cristine