Après la région de Santander, nous passons à la région
voisine : le Boyacá.
Cette province est riche sur le plan agricole : élevage, maraîchage et autres cultures.
Nous choisissons deux points de chute dans des villages
typiques.
Le premier est Mongui situé à 2 850 m d’altitude :
on y a froid !!
C’est quand même pas comme en France en ce moment :
ici, ça descend autour de 12° !
La population locale
se promène en poncho, même en pleine journée.
Le village présente une architecture coloniale homogène avec
les couleurs verte, rouge et or.
Notre hôtel est situé sur la place centrale et arbore ces
couleurs !

L’église flanquée du Convento de los Franciscos domine la
grande place.
Celle-ci, contrairement aux autres places déjà vues, est
complètement nue :
pas d’arbre ni de monument, seulement le dallage, ce qui
augmente l’impression d’immensité.
On trouve un peu partout des magasins remplis de ballons de
foot.
Mongui fabrique et exporte plus de 300 000 ballons en
Amérique latine !
Les ballons en cuir cousu à la main, pour le Mondial, ont
existé jusqu’en 1966.
A partir de 1970, on a utilisé le plastique cousu main et
depuis 2006, c’est du plastique vulcanisé.
Nous vous présentons le ballon officiel
du prochain Mondial (en Russie) !
Dans cette région montagneuse, il y a d’autres petits
villages qui ont aussi leurs particularités.
On vous en présente quelques-uns, avec forcément leur place
centrale et l’église qui va avec !
Topaga, avec sa place où trônent deux grands cyprès taillés
à la Botero,
a comme spécialité la sculpture d’objets en charbon (mines
alentour).
Nobsa vit de la fabrication de ponchos et autres articles en
laine.
Iza a une spécialité qui m’a beaucoup intéressé : les
desserts (vendus en fin de semaine).
Il était difficile de faire un choix : finalement, nous
optons pour cette meringue aux fruits.
Iza est située en plaine avec des sources d’eau chaude
sulfureuse.
A Tota on trouve à l’intérieur de l’église l’un des plus
beaux retables dorés de la région.
L’oignon est cultivé à grande échelle dans la région :
80% de la production du pays.
Mais la pomme de terre est aussi cultivée dans de grands
champs (on la ramasse en ce moment).
A proximité de Tota,
il y a le lac de même nom, situé à plus de 3 000 m d’altitude.
La playa blanca n’a
rien à voir avec celle de Carthagène : peu de monde et personne dans
l’eau !
Au menu, une succulente truite arc en ciel pêchée dans le
lac.
De Mongui, nous partons à la journée faire une excursion en
altitude.
Les paysages de montagne se dévoilent devant nous.
La végétation change au fur et à mesure que l’on monte :
nous atteignons les 3 500 mètres.
Et brusquement, changement total d’environnement : nous
découvrons le «Paramo» !
C’est un mot local qui n’a pas de traduction : il
désigne ce genre de paysage !
Le Paramo est un écosystème situé entre 3 500 et
4 500 mètres d’altitude
que l’on trouve uniquement dans certaines parties des Andes
(la majorité en Colombie).
La végétation est surprenante : ces plantes sont des « frailejones»
(de la famille des Asteracées).
Cela ressemble à…. rien que l’on ait déjà vu !!
Les frailejones peuvent atteindre de grandes tailles
et pourtant ils ne
poussent que de quelques cm par an.
Ils se répandent partout sur les pentes de la montagne, formant
un paysage étrange.
De loin, on pourrait dire qu’il s’agit de champignons !
Il y a plusieurs variétés qui se distinguent par leurs
feuilles plus ou moins larges et duveteuses,
et aussi par leurs fleurs au nombre de 3, 5 ou 8 selon les
cas.
Nous progressons dans notre randonnée jusqu’à franchir les
4 000 mètres !
Il y a un intrus dans cette photo !
Au loin, cette montagne tabulaire en surplomb nous
attend !
L’ascension finale nécessite un peu d’escalade, et nous
atteignons 4 050 m, le point le plus haut.
C’est le moment de se ressourcer dans un environnement très
particulier.
Ensuite, nous redescendons et continuons de profiter de ces
paysages fabuleux.
Toute cette région porte le nom de Paramo d’Oceta :
cela s’étend sur des km2 .
La couleur de cette mare (presqu’à sec) provient d’une
variété d’algues.
Pour aller dans le deuxième village à 150 km, nous passons
dans des zones moins touristiques.
Le changement de bus se fait dans de grandes villes sans
aucun attrait.
Donc, on ne vous montre que le côté
« touristique » de la Colombie…
Le deuxième village, Villa de Leyva, est considéré comme le
plus touristique du Boyacá.
Tout est développé pour les touristes : boutiques,
restos…
Cela nous surprend un peu venant de Mongui, bien plus
authentique.
Il n’en reste pas moins que Villa de Leyva est un très beau
village
avec toujours cette belle architecture coloniale espagnole.
Vue depuis le balcon de la chambre de notre hôtel.
La place centrale (Plaza Mayor) est sans doute la plus
grande de tout le pays !
Elle est pavée de grosses pierres irrégulières (pas facile
d’y marcher !).
Nous entrons dans une maison parmi les plus anciennes de la
ville (elle date des années 1570).
Les conquistadors espagnols venaient s’y reposer et prendre
le frais.


Nous profitons des établissements sur la place pour
faire des pauses gourmandes (vin chaud) !
A proximité se trouve le village de Raquira…spécialisé dans
la poterie.
Déjà sur la place centrale, nous avons quelques exemples de
sculptures en terre cuite.
Le village arbore de jolies couleurs vives (dont l’hôtel de
ville).
Dans les rues, de nombreux magasins proposent toutes sortes
d’articles en céramique
fabriqués sur place.
On trouve de gros objets : pots, jarres de toutes
tailles…
Mais aussi des figurines bien travaillées.
Nous visitons l’une de ces fabriques, importante par sa
taille !
Tout est fait à la main, sur des tours mécaniques.
Nous repartons de Raquira en ayant acheté de la longaniza (saucisse au
mètre !).
Le dernier jour, nous faisons une ballade à pied dans la
campagne.
Un architecte colombien a fait construire une maison
entièrement en argile, très spéciale !
Nous visitons un petit musée dont le trésor est ce squelette
pétrifié :
Il s’agit d’un Kronosaure (sorte de reptile requin) qui
mesure 7,5 m sur 3 m.
Il est âgé d’environ 115 millions d’années (époque du Crétacé). Sa tête est monstrueuse !
Nous terminons par le site «Pozos Azules» : sept
lagunes d’eau turquoise
dont la couleur de l’eau provient du soufre et du sulfate de
cuivre.
1 commentaire:
Bonjour !
Et bien, vous ne devez pas regretter d'avoir changé vos plans pour être au carnaval de Barranquilla, ça devait être haut en couleurs !
Quant au reste, c'est incroyable la variété des choses que vous découvrez en Colombie ! Cela nous donne réellement envie de mettre cette destination dans notre liste !
C'est marrant, nous sommes désormais à Ushuaia tout au sud et vous étiez il n'y a pas très longtemps tout au nord !
Et comment sont les colombiens ?
On ne reçoit toujours pas les alertes de votre blog, pouvez-vous mettre mon adresse dans les abonnés pour qu'on ne prenne pas de retard à vous lire (ça passe si vite !) : aurelie.tournemine@gmail.com. merci !
A bientôt !
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