Nous voici, pour l’avant-dernière étape, à Medellin, à la
réputation tristement célèbre !
Tout comme Carthagène, Bogota et Cali, c’est une énorme
ville (de plus de 3 millions d’habitants).
Située à 1 500 m d’altitude, elle est cernée de
montagnes, sur le flanc desquelles
se sont développés
des quartiers populaires où règnaient la misère et la violence.
Dans les années 80, la ville tout entière était dangereuse
et livrée au «baron» Pablo Escobar,
à la tête du cartel de Medellin pour le trafic de cocaïne !
Il a été tué par la police en 1993, et depuis la ville a
retrouvé une certaine quiétude.
Il y a des quartiers « touristiques » sans
problème, comme El Poblado où nous logeons.
La rue de notre hôtel est tranquille dans la journée mais
très animée le soir (bars et restaurants).
Le Parque El Poblado est un endroit agréable pour se
détendre.
Nous nous promenons à pied dans le centre de Medellin où se
trouvent les attractions touristiques.
La principale est la Plaza de las Esculturas comportant 23
grandes sculptures en bronze de Botero.
On va vous en remettre une couche sur cet artiste qu’on aime
bien !!
Pas besoin de légende pour ces sculptures, elles parlent
d’elles-mêmes.
Sur cette place, il y a le musée d’Antioquia, l’un des plus
beaux de Colombie.
A l’intérieur, je me revois en train d’encadrer de jeunes
collégiens !
Nous y passons un bon moment et nous vous montrons simplement
quelques œuvres toujours du même artiste très prolifique de
Colombie !!
Cela intéresse visiblement une classe de très jeunes
écoliers !
Des ouvriers à l’œuvre.
Dans le ciel, les démons de Botero ont aussi des formes bien
arrondies !
L’assassinat de Pablo Escobar par la police, vu par Botero.
Un futur modèle pour Botero : le photographe.
A proximité de cette place se trouve la Ermita de Veracruz,
une église coloniale.
Les rues du centre de Medellin sont très encombrées !
Des vendeurs ambulants envahissent les trottoirs et
proposent des « bricoles ».
L’éternel vendeur de café avec ses nombreuses thermos !
La foule est compacte, il faut faire attention à ses
affaires et à ses poches (comme partout !).
Une autre église, la Candelaria se trouve en bordure du
Parque Berrio, lui aussi bondé !
Le passage Junin est une rue piétonne, en plein centre,
bordée de magasins.
Elle aboutit au Parque Bolivar (avec la statue
correspondante !) et une église au fond…
Il s’agit de la cathédrale métropolitaine entièrement
construite en briques…
1 200 000 en tout…et au final, ça ne casse pas des
briques !!
Quelques fresques murales.
Pour se déplacer dans Medellin (très vaste !), on
utilise le métro dont la ville est très fière,
à juste titre car il est moderne, rapide et silencieux (uniquement
en aérien).
Pour y accéder, il faut utiliser des passerelles (remarquer
la ville moderne au fond).
Les piliers de soutien sont joliment décorés de fresques.
La ville a aussi développé un système de tramway dernier
cri !
Mais pour desservir les quartiers en hauteur, deux lignes de Metro Cable prolongent le
métro.
Ce sont des télécabines qui font «survoler» la ville et
passer au-dessus d’habitations sommaires.
C’est insensé de voir comment les quartiers périphériques se
sont développés de plus en plus haut !
Le Metro Cable dessert les ultimes maisons sur la montagne
et continue pour aboutir au Parc Arvi.
Il s’agit d’un grand parc forestier facilement accessible
depuis la ville.
Mais il n’y a rien de bien intéressant, sinon d’être dans la
nature !
Un violent et éphémère orage s’est abattu sur notre rue (heureusement,
nous étions rentrés !).
Une visite au jardin botanique nous a permis de voir une
construction particulière :
l’orquideo,
(arbres-fleurs en acier et pin).
Sinon, le parc botanique nous a plutôt déçus.
Nous avons poussé plus loin dans des quartiers populaires,
moins chics que le nôtre.
C’est pour aller voir la maison-musée de l’artiste colombien
Pedro Nel Gomez (1899-1984).
Il a été peintre et aussi muraliste, et a abordé des thèmes
politico-sociaux de son pays.
Les murs de sa maison sont couverts de fresques.
Il a été l’un des premiers artistes colombiens à peindre des
nus…
et malheureusement, il n’y que ces œuvres-là exposées dans
sa maison !
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