jeudi 8 mars 2018

DESERT DE LA TATACOA


Nous quittons Bogota sans regret : ville bruyante, polluée, sale, et surtout froide (entre 10° et 20°).
Nous filons (façon de dire !) vers le sud : ici, les distances ne se comptent pas en km, mais en temps :
 6h de grand bus suivi d’1h de minibus qui nous a laissé en rade en pleine campagne.
 

 
Nous en profitons pour faire quelques photos des alentours.
 
 
Comme ça ne redémarre pas, on essaie la bonne vieille méthode, mais sans résultat.
 
 
Finalement, c’est une autre voiture qui, en tractant, permet de faire redémarrer notre engin !
 
 
Nous logeons dans la ville de Villavieja, aux portes du désert de la Tatacoa.
Nous organisons une journée dans ce désert : trajet en tuk tuk !
 
 
On doit vous dire qu’il a plu toute la nuit et que c’est encore nuageux : qu’à cela ne tienne !
Les premiers paysages sont assez verdoyants, avec des troupeaux de vaches dans les prés.
 
 
Mais des cactus apparaissent rapidement et de plus en plus nombreux.
 
 
Le désert de la Tatacoa s’étend sur près de 400 km2, et présente différents aspects.
Le premier site s’appelle « El Cardon » (le cactus candélabre) : il doit y en avoir pas mal !
 

 
L’érosion (eau et vent) a sculpté tout ce relief.
Normalement, c’est rouge, mais comme il a plu ces derniers temps, le vert est aussi présent.
 

 
Un peu plus loin, c’est le « labyrinthe de Cusco ».
Comme son nom l’indique, on se balade dans un vrai dédale.
 
 
Un assortiment de « coussins de belle-mère ».
 
 
Les formes et les couleurs sont de toute beauté.
Cela pourrait servir de décor à des westerns.
 

 
On chemine à travers ce paysage, en essayant de trouver la sortie (le guide la connait !).
 
 
Vu d’en haut, c’est pas mal non plus.
 
 
Continuons sur la piste détrempée (le tuk tuk dérape).
 
 
Le relief change de couleur et passe au gris.
 
 
L’érosion a aussi laissé des traces dans ces collines de terre grise.
Avec de l’imagination, on peut reconnaitre la forme d’un crocodile (à chercher !).
 
 
Le voyez-vous maintenant de plus près ?
 
 
Le dernier site s’appelle « Los Hoyos » (les trous).
Nous descendons à l’intérieur de ce relief gris, aux belles formes.
 

 
On vous observe !
 
 
Ici, on peut imaginer une armée de fantômes (ou de moines).
 
 
Il y a une résurgence d’où l’on capte l’eau pour remplir ces piscines :
assez surréaliste dans un soi-disant désert !
 
 
Pour le retour, petit problème : il faut encore pousser !! (le tuk tuk patine à cause de la boue)
 
 
La ville de Villavieja vit du tourisme (pour le désert), et surtout de l’agriculture.
Nous avons déjà vu des prairies avec des « ganados », vaches locales.
Mais ce qui nous surprend, c’est de voir des rizières !!
 
 
Nous sommes quand même dans la Cordillère des Andes, mais entre deux chaînes de montagnes.
 
 
L’altitude est seulement d’environ 500 m (et il fait chaud !), le terrain est parfois très plat,
et surtout, il y a la rivière Magdalena qui passe à proximité.
 
 
 
L’eau est captée dans cette rivière et ensuite conduite dans des canaux pour irriguer les champs.
Nous ne nous attendions pas à trouver des rizières en Colombie !
 
 
Nous partons pour une deuxième journée dans ce désert, en compagnie d’un deuxième tuk tuk.
 
 
Les paysages sont vallonnés et pauvres en végétation (d’où cette notion de désert).
 
 
Dans une montée, on recommence comme hier (c’est au tour de Janine de pousser) !
 
 
Voyez comme le deuxième tuk tuk se met de travers !
Heureusement, plus loin, la piste est sèche et plus praticable.
 
 
 
 Les propriétés sont des fincas qui s’étendent sur des centaines d’hectares.
Le terrain se prête uniquement aux pâturages, avec d’immenses parcs.
Les animaux sont en quasi liberté et s’élèvent pour ainsi dire tout seul !
 

 
Cela fait penser à la pampa de Patagonie, mais ici,
il s’agit de vaches et de chèvres et très peu de moutons.
Il y en a quand même quelques-uns, mais sans laine (car il fait trop chaud !).
 
 
Nous passons par monts et par vaux, en franchissant des barrières pour le bétail.
 
 
 Un ganadero, gardien de troupeau à cheval.
 
 
Au loin, une finca et un troupeau perdus dans cette immensité.
 
 
De plus près, un autre bâtiment (vétuste) d’une finca et le parc pour trier le bétail.
 
 
A la suite des dernières pluies, certains rios sont encore chargés d’eau…
et nous devons les franchir à gué !
Malgré la prise d’élan, nous restons plantés en plein milieu.
 
 
Tout le monde descend et essaie de pousser, sans résultat.
 
 
Il faut mettre des branchages sous les roues (facile à soulever !), et nouvel essai…
 
 
Finalement, en avançant cm par cm, on se sort de ce pétrin (avec des traces de boue) !
 
 
Cela devient de plus en plus désertique !
 
 
Notre circuit nous fait repasser en fin de journée par le labyrinthe de Cusco.
Nous admirons à nouveau les paysages sous un soleil couchant !
 
 
 
Conclusion : le tuk tuk arrive à passer partout à condition de l’aider un peu !!
 

4 commentaires:

Unknown a dit…

Et ben dis donc la Colombie c'est pas de tout repos.... le labyrinthe de cusco ressemble en plus petit à brice Canyon mais tout ça a l'air vraiment très très jolie profitez bien
Pour nous départ dans 3 semaines pour Tokyo et Dubaï

Bises à vous deux Laurent et Christine

Jeannine a dit…

Bonjour à vous deux,
De magnifiques paysages et des jolies balades pour vous, même s'il faut pousser le tuk tuk !!!
Profitez bien.
Nous allons passer quelques jours en Savoie.
Bises de nous deux.

Fred a dit…

Superbe paysage de canyon rouge digne du "Colorado" qui se mérite en poussant le tuk-tuk. Quelle aventure !
Nous arrivons tout juste de notre Trip Surf à Imessouane et nous nous sommes régalés de surf et de tajines.
Comme vous, nous avons également eu quelques jours de pluie durant notre séjour au Maroc : après la neige à La Crau, le climat se dérègle vraiment !

Bises à tous les 2

Fred & Céline

Aurélie, Samuel et Prune a dit…

Toujours aussi dépaysante la Colombie ! et pas de tout repos non plus à priori, c'est l'aventure ! Profitez-en bien et à bientôt ! On vous suit de loin !