vendredi 16 mars 2018

POPAYAN - CALI


San Agustin – Popayan : 120 km …. mais près de 5 h de minibus !!
C’est parce-que nous avons traversé une cordillère sur une piste sinueuse et accidentée.
Pourtant, sur les quelques portions de goudron, le chauffeur roulait à fond !
Donc, quand on prévoit un transfert, il faut du temps et ça devient fatigant.
 
Popayan est une ville qui mérite d’y passer quelques jours.
On retrouve dans le centre historique le cachet de l’architecture coloniale espagnole.
Cette ville était située à un carrefour de communication entre l’Equateur et la côte Caraïbe.
Les rues pavées sont bordées de maisons aux murs blanchis à la chaux.
 
 
 
Mais ce qui la différencie des autres villes, ce sont ses balcons en fer forgé.
 

 
Ici, pas de bois, que du fer forgé, que l’on retrouve partout : balcons, fenêtres et portails.
Cela donne une grande homogénéité à ce quartier historique.
 

 
Derrière les grilles, on peut apercevoir des intérieurs attrayants.
 
 
Il y aussi des patios où l’on apprécie la tranquillité, loin de l’agitation (relative) de la ville.
 
 
On trouve, au centre, comme à l’accoutumée, la grande place, arborée et très fréquentée.
 
 
Les gens y flânent et peuvent déguster une glace locale :
la glace est râpée sur un pain de glace puis aromatisée de sirop coloré !
 
 
En bordure de la place, il y a la cathédrale et une tour à l’horloge (en panne !).
 
 
Quelques églises sont dispersées dans cette vieille ville, dont celle-ci à la façade baroque.
 
 
L’ancien palais du gouverneur est un monument imposant.
 
 
Du sommet du Morro, on a une belle vue sur les toits de tuiles romaines.
 
 
Nous partons en excursion aux sources d’eau chaude de Coconuco.
N’oublions pas que nous sommes dans la cordillère des Andes qui est ponctuée de volcans actifs.
Nous montons à 2 800 m d’altitude dans de jolis paysages verdoyants.
A proximité, il y a quand même un volcan dont la dernière éruption remonte seulement à 20 ans.
 

 
L’entrée du site correspond à celle d’un champ au fond duquel on trouve les sources thermales.
 
 
Je vais suivre tout l’itinéraire prévu pour la visite :
D’abord, le passage dans une cascade d’eau glacée (entre 12° et 14°).
 
 
Puis, c’est le bain dans une eau tiède boueuse aux vertus soi-disant médicinales
(après le bain de boue du volcan Totomuco, les cheveux n’ont toujours pas repoussé !).
 
 
Ensuite, c’est le sauna de fabrication locale alimenté par les émanations de vapeur d’eau
qui s’échappent du sol, là où l’eau chaude resurgit et va remplir la piscine…
 
 
c’est le moment de détente le plus apprécié : eau variant de 37° à plus de 40° près de la source.
 
 
On termine par la douche froide (l’eau de la cascade) : c’est revigorant !
 
 
A 60 km de Popayan, se trouve Silvia, la ville des indigènes Guambianos.
Nous y allons un mardi, jour hebdomadaire du marché.
Ce sont surtout les costumes traditionnels qui attirent les touristes.
En voyant de dos ces tenues bleutées, on se demande comment vont être habillés les hommes.
 
 
Eh bien exactement de la même manière, avec eux aussi des jupes !
 
 
En fait, les femmes portent des jupes plissées noires, et les hommes des jupes droites bleues.
Ils sont souvent coiffés du même petit chapeau melon noir.
 
 
 
 
Faisons un tour sur le marché, très étendu, à l’extérieur, comme à l’intérieur dans ce grand hangar.
 
 
On passe dans différents secteurs :
Le coin des pommes de terre avec de très nombreuses variétés.
 
 
 
 
Le quartier de la viande : les abats sont très appréciés en cuisine locale.
 
 
 
 
 
Cette famille achète des produits d’épicerie (graines…).
 

 
Ma poule est plus belle que la tienne !
 
 
On peut manger sur ce marché (genre grande cantine populaire).
 
 
On nous a proposé de la marijuana et de la coca !
 
 
On vous laisse apprécier d’autres scènes du marché.
 


 
 
 
Dans les rues, il y a aussi de l’animation, en particulier autour des chivas, ces bus traditionnels.
 

 
A l’intérieur, ce sont de simples banquettes en bois, mais à l’extérieur la décoration est soignée !
 
 
Ici, ils transportent personnes et marchandises, dont tous ces sacs de pommes de terre.
 
 
Sur la place du village, on voit les gens contents de se retrouver à l’occasion du marché.
 

 
Les indigènes fabriquent de l’artisanat, dont des colliers pour leur tenue traditionnelle.
C’est l’un des seuls peuples indigènes de Colombie (12 000 membres) qui a gardé ses coutumes.
 

 
Nous incluons dans ce blog la courte étape que nous faisons dans la ville de Cali.
Nous avons écourté notre séjour dans cette ville qui présente peu d’intérêt pour nous.
Cali est très étendue (plus de 3 millions d’habitants) et n’a pas de quartier bien attrayant.
 
 
Une église qui sort de l’ordinaire : la Iglesia de la Ermita.
 
 
Sur la place de cette église, une marchande de jus de canne à sucre.
 
 
Pour autant, il y a quand même des endroits assez tranquilles et surtout quelques espaces verts.
 

 
En particulier, le long du rio Cali qui traverse la ville.
 
 
Il y a un parc où divers artistes colombiens ont décoré de diverses façons la même statue de chat.
Pour nous, Cali a été surtout une étape de transition dans nos déplacements en bus, parfois longs !
 

 
Pour terminer sur une note qui nous a fait sourire :
Il paraît que le président Macron a perdu la moitié de sa cote de popularité depuis son élection.
Eh bien qu’il se rassure, son mouvement prend de l’ampleur à l’international,
puisqu’on a vu à plusieurs reprises ce grand panneau publicitaire, ici en Colombie !!
 
 
 

2 commentaires:

Fred a dit…

J'ai bien aimé les costumes traditionnels qui donnent une belle uniformité bleue dans le marché du village.
On se faisait la réflexion que ne n'avions pas vu Jeanine dans les différentes piscines chaudes-froides-boueuses !

Bonne fin de séjour et à bientôt.
Céline & Fred

Phengdy a dit…

Coucou la ville a l'air tranquille et agréable à visiter, les bijoux sont jolis ça me donne envie à l'acheter.

J'ai envoyé une fiche sur le message de facebook, pouvez vous corriger le français