Après l’étape transition de Cali, nous nous posons pour
quelques jours à Salento, près d’Arménia.
Sur la carte, vous pouvez constater que nous restons dans la
cordillère des Andes,
à suivre la grande vallée du rio Cauca, parallèle à celle du
rio Magdalena.
Cali se trouve en plaine entouré d‘immenses plantations de canne à
sucre (peu intéressant !),
tandis que Salento est au pied des montagnes les plus hautes
de Colombie (plus de 5 000 m).
Nous logeons dans une vieille maison colorée à
l’architecture originale :
grande verrière à l’étage et larges espaces communs en
rez-de-chaussée.
La chambre est petite mais toute mignonne.
Elle donne sur la rue par un petit balcon.
Salento, situé à 1 900 m d’altitude, est un joli
village, comme ceux où nous sommes déjà passés.
Sans avoir une aussi belle architecture coloniale, il a
quand même beaucoup de charme.
L’utilisation de couleurs vives est de mise : cela
donne un air gai à ce village.
En temps normal, il y a des touristes comme il se doit,
peut-être un peu plus qu’ailleurs.
Mais le week-end et les jours fériés, les colombiens des
villes voisines l’envahissent.
Nous y sommes deux semaines avant Pâques et c’est déjà la
fête ici.
Alors, la grande place et les rues voisines sont très animées,
de jour comme de nuit.
Le dimanche matin, l’église est bondée pour la messe.
Nous assistons et participons à ces réjouissances
populaires : c’est plaisant.
Les gens sont là pour se détendre et s’amuser en famille ou
en groupes.
Les enfants sont à l’honneur : ils font le tour de la
place poussés par un adulte.
Des kiosques offrent toutes sortes de produits :
Des fruits frais et préparés.
Des barbecues bien appétissants : on a goûté et c’est
bon !
Le café de Momo !
Un belvédère permet de voir que le village n’est pas très
étendu.
De ce belvédère, on a une superbe vue sur les montagnes
alentour : cela promet de belles balades.
Surprenant, un arbre (guayacane)
tout en jaune !
La première promenade a pour but d’aller voir des
plantations de café.
En Colombie, on cultive le café un peu partout, dès que les
conditions le permettent.
C’est le troisième exportateur mondial de café et le seul
qui ne cultive que de l’arabica.
Salento se trouve dans la Zona Cafetera, qui s’étend dans la
vallée du rio Cauca jusqu’à Medellin.
Nous marchons le long d’une piste et découvrons de jolis
paysages.
Les sommets sont dans les nuages…on parle de forêts de
nuages !
Une jolie maison perdue dans la végétation.
Les plantations de café apparaissent dans les pentes,
parfois ombragées par des bananiers.
Une grande finca organise des visites, mais nous connaissons
déjà.
Nous goûtons et savourons le café local, face à un beau
paysage !
Le café n’occupe pas tout l’espace, il reste de grandes
parties réservées à l’élevage.
Un campesino entre dans son terrain (plutôt en
pente !).
Une finca en pleine campagne, isolée sur son domaine.
Deux hommes sont en train de traire les vaches de ce
troupeau.
Mais qu’est-ce qui attirent autant les touristes et les
colombiens de tout le pays ?
Des palmiers !! …
Venant de Hyères les palmiers, ça nous intéresse aussi !
L’excursion commence sur la place centrale où il faut
s’entasser dans une Jeep
(jusqu’à 13 passagers),
pour se rendre sur le site en une demi-heure.
C’est une Jeep Willys datant de plus de 50 ans, mais encore
en bon état.
La grande promenade commence à travers des prairies
vallonnées.
On aperçoit sur la crête des palmiers que l’on retrouvera
plus tard.
Car on passe d’abord dans une forêt de nuages : c’est
une forêt tropicale humide d’altitude.
La végétation est dense, l’humidité omniprésente mais pas de
moustiques (trop haut)!
Des plantes épiphytes (broméliacées) se sont développées sur
les troncs d’arbres.
Il faut traverser à plusieurs reprises un torrent, sur des
ponts branlants.
Des fougères arborescentes poussent dans cette végétation
luxuriante.
Il faut maintenant traverser sur deux troncs d’arbres
rassemblés et glissants.
En pleine montagne, à la finca Acaime on peut voir de près
des colibris.
On sort ensuite de cette forêt à près de 3 000 m :
elle porte bien son nom de forêt de nuages.
Un arbre de couleur mauve se détache de la végétation.
Apparaissent au loin les fameux palmiers qui pointent vers
le ciel.
En approchant, on se rend compte de leur hauteur :
Janine est tout en bas.
A un mirador on les voit de plus près : mais il faut
lever la tête bien haut pour voir la cime !
On constate qu’à mi-hauteur, il y a souvent des broméliacées
accrochées au tronc.
On entre alors dans ce que l’on appelle « El Valle de
Cocora », le site renommé.
C’est une vaste vallée où l’on peut voir ces palmiers « de
cire », endémiques de la région.
Il est quand même surprenant de voir ainsi des palmiers entre
2 500 et 3 000 m d’altitude.
Le plus étonnant est de voir leur forme : le tronc fait
dans les 30 à 40 cm de diamètre…
pour une hauteur qui atteint parfois les 60 m !! C’est
devenu l’arbre national de la Colombie.
Nous descendons lentement à travers ces arbres qui nous
toisent de bien haut.
En bas coule un torrent où Janine s’aventure sans danger sur
un pont !
Terminons par deux dernières photos de ces palmiers de
cire.
3 commentaires:
Ah la la, mais décidément quelle variété en Colombie ! On va définitivement mettre ce pays dans notre liste !
On adore les photos avec les palmiers, ils sont magnifiques dans leur décor !
On aime bien vous suivre en direct et en parallèle on regarde aussi vos précédentes destinations que nous découvrons actuellement (aujourd'hui : les chutes d'Iguazu) !
A bientôt !
Nous avons apprécié le village et cette végétation junglesque dans la forêt de nuages.
Les photos des palmiers sont impressionnantes.
Quel panorama surprenant à cette altitude! Et quelle hauteur de tronc !
Quelles en sont l'origine et l'utilité ?
Bises à tous les 2.
Céline & Fred
Magnifique !
La traversée sur deux troncs me rappelle des souvenirs:-) !
Bonne continuation et bises de nous deux.
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