vendredi 16 novembre 2012

CHICHICASTELNANGO


   Nous partons pendant quatre jours à la découverte de l’Altiplano : première étape, la ville de Chichicastelnango.
   Nous constatons que les Mayas ont effectivement mélangé allègrement  leurs croyances ancestrales au catholicisme importé. Sur les marches noircies de l’église de Chichi, se déroulent d’étranges rituels : encensoirs, bougies, prières, foyer de braises à offrandes …



Des étalages permettent d’acheter les offrandes
   Sur une colline a lieu d’autres cérémonies. L’idole en pierre est entourée de croix. Des fidèles viennent y déposer des offrandes pour la fertilité de la terre.

Vues de la colline, les tombes très colorées du cimetière.

   La ville de Chichi est peuplée par les Mayas Quichés, l’ethnie la plus importante de l’Altiplano. Il s’y déroule les jeudi et dimanche le marché le plus important du Guatemala : plus de 2000 échoppes et des centaines de Mayas venus des environs.

Le jour du marché, les marches de l’église sont envahies par les marchandes de fleurs.

Les tortillas de maïs blanc, jaune ou noir, sont fabriquées et cuites sur place.

Nous achetons un huipil pour éventuellement décorer notre maison.

Dans le pays, il n’y a pas de mendicité, et nous (les touristes) ne sommes pas du tout dérangés. Pour gagner leur vie, certains enfants sont cireurs de chaussures.

   Les Mayas ont été les grandes victimes de la guerre civile qui a opposé les gouvernements conservateurs et le pouvoir militaire à la guérilla rurale (de tendance révolutionnaire comme tous les mouvements insurrectionnels des pays voisins : Mexique, Nicaragua).

   Une fresque murale retrace cette histoire tragique :

1ertableau : les Mayas vivent heureux, en harmonie avec la terre, le soleil, la lune et le maïs (l’homme a été créé à partir de la pâte de maïs)


2èmetableau : scène de massacres de paysans mayas suspects de sympathie révolutionnaire

3èmetableau : la vie moderne atteint les Mayas : ordinateur, écoles …

Nous avons cette fois fait un article court (sur Chichi seulement), car nous bougeons souvent et cela nous est plus facile de les faire courts et peut-être (?) plus régulièrement.

Nous n’oublions pas l’espagnol et nous donnons les traductions…des dernières :

« Caliente la comida y bien fria la bebida »

« Chaude la nourriture et bien froide la boisson »


« La diplomacia es el arte de saber lo que no se debe decir »

« La diplomatie est l’art de savoir ce que l’on ne doit pas dire »


 « Todo rayo de sol tambien es capaz de crear un desierto »

« Tout rayon de soleil est aussi capable de créer un désert »


Voici les nouvelles à deviner…


« El licor mata lentamente, yo…no tengo prisa »


 « De un tiro mata dos aves »


Indication : le verbe matar a donné le nom matador….










1 commentaire:

Phengdy a dit…

La ville a l'air sympa.
Juste une semaines passee, vous avez deja viste plusieurs endroits