dimanche 18 novembre 2012

NEBAJ


   Nous partons pendant quatre jours à la découverte de l’Altiplano, en faisant une boucle par le nord, de Chichicastelnango jusqu’à Quetzaltenango. La plupart des touristes et tour-opérateurs se limitent à ces deux villes bien desservies par des minibus touristiques. Nous avons un peu de mal à organiser notre périple au niveau des transports et devons aviser d’étape en étape. Mais l’intérêt est que nous sommes totalement hors des sentiers battus et que nous découvrons le pays Maya en profondeur.
   Coincés au fond du bus, nous avons du mal à voir le paysage à travers le pare-brise ou les vitres latérales !

   La population de cette région est constituée de 23 ethnies mayas distinctes ayant chacune leur propre dialecte. Elles ont conservé leurs traditions préhispaniques. Nous constatons que la population locale parle sa langue et non pas l’espagnol. Ici, ils sont chez eux et vivent à leur façon, mais s’ils se déplacent en ville, ils sont sujets au racisme et ont peu « d’importance ». C’est le cas de toutes les minorités ethniques dans le monde sauf qu’ici la minorité est une majorité (plus de 60 % de la population du pays!).

   Après les Mayas Quichés de Chichi, nous découvrons les Mayas Ixils de Nebaj et de ses environs plus au nord (l’étape suivante sera Todos Santos).

   Le soir de notre arrivée, le lycée local fête la remise des prix de la fin de l’année scolaire. Cela se fait à l’américaine et nous pouvons voir les jeunes diplômés repartir accompagnés de leurs parents, amis et famille : les habits de gala sont de sortie.


Le lendemain, nous passons devant une maison décorée pour fêter le nouveau bachelier.

Le temps est à la pluie mais nous allons quand même voir un autre marché à Chajul.
 Regardez bien les coiffures des femmes enjolivées par des pompons multicolores.





Nous parcourons les rues du village.

Les maisons traditionnelles sont construites en adobe (terre) et recouvertes de tuiles rouges.

Une jeune fille tisse devant sa maison (image très fréquente dans les villages).

Nous achetons ce beau tissage qui sert de châle.

Nous revenons à Nebaj passer le reste de la journée.

Dans l’après-midi, la grande place devant l’église est ensoleillée et animée.

C’est un ravissement d’observer les femmes avec leurs jupes rouges et leurs huipiles brodés.

Elles arborent des chevelures sophistiquées et décorées de longs rubans.

Les femmes portent leur bébé à l’aide de leur châle
(certaines mamans le font en France, n’est-ce-pas Florence, Viviane… ?)

Dans un quartier, des fidèles se rendent à l’office religieux d’une église évangélique.

Les Mayas sont de petites tailles : Jean les dépasse d’au moins 20 cm !

Nous sommes, l’instant d’une photo, les Pachas de Nebaj.


Et l’espagnol…

« El licor mata lentamente, yo…no tengo prisa »

«  L’alcool tue lentement, (mais) moi…je ne suis pas pressé ( !) »

« De un tiro mata dos aves »

Littéralement « D’un tir tue deux oiseaux » à rapprocher de l’expression « d’une pierre deux coups »

Les nouvelles :

« A barriga llena, corazón contento »

« Del plato a la boca se cae la sopa »



  

2 commentaires:

Florence a dit…

Effectivement je regarde toujours les différentes manières de porter les bébés à travers le monde dans vos photos! On voyage toujours avec plaisir en votre compagnie, merci!
Bises de nous quatre, Florence

Jeannine a dit…

Très jolies, les coiffures, une bonne idée pour les fêtes de fin d'année...
Bonne continuation et des bises bretonnes très ventées !!!