vendredi 23 novembre 2012

QUETZALTENANGO


   Nous avons déjà dit que le maïs occupe une place majeure dans la culture Maya. Il a été cultivé de tout temps dans cette région du monde et c’est Christophe Colomb qui l’a introduit en Europe. Sur la route de Quetzaltenango, la plupart des champs sont cultivés en maïs tout près des maisons. La récolte se fera en décembre ou en janvier.

Le travail des champs se fait à la main ou au mieux à l’aide de bœufs qui tirent une araire en bois.

Sur le toit sèchent les trois variétés de maïs : blanc, jaune et noir.

Quetzaltenango est la 2ème ville du pays.
 Elle possède un centre historique situé autour du grand parc central au milieu duquel se dresse une rotonde de colonnes ioniennes.


La façade blanche étincelante de l’église du Saint-Esprit date de 1535.

Un grand bâtiment de style colonial possède un restaurant en terrasse à l’étage d’où nous avons une magnifique vue sur le parc.

Une fillette à l’habit traditionnel de Quetzaltenango.

   Nous découvrons successivement les centres d’intérêt aux alentours de Quetzaltenango :

   D’abord le village de Almolonga qui est relativement prospère grâce aux cultures maraîchères. Les  légumes sont, en partie, acheminés par de gros camions au Salvador, pays voisin.

L’arrosage des parcelles se fait à l’aide de pelles en bois.

Vient ensuite le village de Zunil, avec son église à façade blanche
(c’est la sortie d’un office religieux).

   C’est le jour du marché (et c’était prévu !). Bon, c’est le tout dernier que nous verrons… alors profitez-en avec nous, d’autant plus que les femmes portent de superbes jupes tissées et brodées, pas encore vues ailleurs.

   Nous espérons ne pas vous avoir trop lassés avec ces images de marchés, mais c’est tellement coloré, varié et vivant qu’on ne s’en lasse pas. Rien que cela, ça vaut le voyage. De retour en France, nous allons trouver les marchés bien fades !

   A Zunil, il y a aussi une divinité non chrétienne vénérée sous le nom de San Simon. C’est comme le Maximon vu à Santiago Atitlan.

   Cette fois, nous avons pu assister à une cérémonie : une famille Maya est venue faire des offrandes. Le chaman s’est adressé à la statue comme à un homme, lui a fait des demandes au nom de la famille, puis a récité des prières ou psaumes. La cérémonie s’est poursuivie en lui faisant réellement boire de l’alcool, en penchant la statue en arrière pour que le liquide puisse descendre. Le chaman a terminé en lui mettant une cigarette allumée dans la bouche.
   A la sortie de Zunil, la route serpente à travers les collines entièrement recouvertes de cultures maraîchères (la terre est très riche car d’origine volcanique) : en premier plan, un champ entier de laitues.

Des sources d’eau chaude, d’origine volcanique, ont été aménagées en bassins pour se baigner :
Jean est entouré du chauffeur et du guide.

   Dans le bassin supérieur, la vapeur s’élève au-dessus de l’eau à 45°.

   Le dernier village s’appelle San Andres Xecul. Il abrite une église à la façade extraordinaire. La couleur jaune vif fait ressortir la décoration chargée et multicolore faîte de saints, d’anges, de vignes grimpantes.

   C’est le jour de la Saint-André (San Andres !). Sur la place, a lieu une fête en son honneur avec des danseurs traditionnels aux costumes très ouvragés. La musique est assurée par une marimba, instrument traditionnel voisin du xylophone.


Dans l’après-midi, la statue est promenée, en procession, à travers le village.


Au même moment, en haut du village, sur un site de rites mayas, une femme et son fils procèdent à une cérémonie, en faisant brûler des boules de graisse sur des braises.

   Nous terminons ainsi notre périple Maya.Nous sommes exactement à mi-parcours, en temps, et en circuit dans le pays. De Antigua, nous allons repartir vers la partie tropicale, deuxième partie de notre voyage.

Toujours les maximes espagnoles !

« Tragarse el orgullo no causa indigestión »
« Ravaler son orgueil ne cause pas d’indigestion»

« La sabiduría es el único bien que no se pueden llevar los ladrones »
«  Le savoir est le seul bien que les voleurs ne peuvent pas emporter»

 Les nouvelles :

« Si tomas para olvidar paga antes de empezar »

« El comer sin apetito hace daño y aquí es delito »

1 commentaire:

monique a dit…

Ah elle est belle celle là...appréciation de Robert pour chaque église!celà vous étonne?
Moi aussi bien sûr mais Jean sait combien j'apprécie les marchés
Bises