mardi 27 novembre 2012

FESTIVAL GARIFUNA


   Comme vous pouvez le constater sur la carte, nous avons traversé tout le pays (quelques centaines de kms, mais des heures de route !), et sommes maintenant à Livingstone sur la côte Atlantique. C’est la partie Caraïbe du pays et pour vous mettre dans l’ambiance locale, nous faisons un numéro spécial « festival Garifuna ».
   Les Garifuna constituent la 24èmeethnie du pays, mais n’ont absolument rien à voir avec les autres ethnies Mayas. Ce peuple, d’origine afro-caribéenne, a eu une histoire tumultueuse. Des anciens esclaves noirs ont réussi à s’échapper des îles (comme la Jamaïque) et se sont réfugiés sur les côtes continentales. Ils s’y sont installés et vivent indépendants du reste du pays, continuant à perpétrer leurs traditions (musique, danse, dialecte issu du créole…).
   Ils ont un jour de fête, qui leur est propre, et nous avons eu la chance (un peu calculée) d’être présents. Voici donc le reportage, haut en couleurs et en musiques locales de cette journée  !!

Cela commence très tôt le matin, au lever du soleil, sur la plage.
   Une manifestation commémore l’arrivée des premiers Garifunas sur la côte continentale. Un comité d’accueil local les attend pour leur souhaiter la bienvenue après « leur historique long périple ».
Des «  mamas » habillées pour la circonstance sont venues au rendez-vous.
Mais des jeunes filles sont présentes aussi.
Sur la plage toute une foule rassemblée scrute le large et attend l’arrivée.
Drapeaux, tambours, chants…tout est en place.
Le radeau de bambous arrive du large.
L’accostage est un moment de retrouvailles et d’effusion.
Le regroupement étant effectué, tout le monde part en défilé à travers les rues de la ville au son des tam-tams.
Pour vous faire mieux vivre ces moments, nous avons enregistré une petite vidéo : il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous..
Danses, chants sont ininterrompus et rythment le défilé : l’ambiance bat son plein.
Les rires, la joie et la bonne humeur sont sur tous les visages.
En milieu de matinée, des fidèles vont assister à la messe.

L’église est pleine à craquer… surtout des femmes.

Au milieu de l’office, une procession s’avance vers l’autel pour remettre des offrandes.
Dons en nature : fruits de toute sorte, et même des œufs…
Une vidéo pour rendre compte de l’ambiance dans l’église !
Après ces manifestations, la population va reprendre des forces : manger et surtout boire (que des bières pour les hommes comme pour les femmes !).
Des tenues moins traditionnelles pour des filles très sveltes !
La fête continue toute la journée et après les agapes bien arrosées, des petits groupes se rassemblent pour effectuer des danses de style afro-caribéen.
Observez bien ces deux images fixes…qui vont s’animer (et de quelle façon !!) dans la vidéo suivante.
   Nous espérons vous avoir donné un aperçu de l’ambiance d’ici : c’est le soleil des tropiques !!

Les phrases d’espagnol pour les persévérants… !

« De cualquier cosa ha de morir un hombre menos de parto » 

Indication : parto = dar a luz (expression très imagée !)

Un peu difficile à traduire, et sans garantie (j’accepte les suggestions !)

« Un homme peut mourir de n’importe quelle façon, mais pas en accouchant ! »

L’expression dar a luz veut dire mot à mot « donner la lumière » ce qui est plus poétique que « mettre bas » !

La nouvelle :

« A todo el mundo le cae bien un buen perdedor en especial cuando está  en equipo contrario »






1 commentaire:

Phengdy a dit…

Les dames sont toutes grosses!!! Quand elles dansent, c'est marrantes, les cellulites puripuri^^