mardi 13 novembre 2012

SAN PEDRO


Une maquette présente bien la situation du lac de Atitlan que surplombent trois volcans.

 
Voici la réalité vue du sommet du « nez de l’Indien »

Nous pouvons voir en enfilade la chaîne des volcans, d'ici jusqu'à Antigua au fond.


Une immense caldeira correspondant à l’éruption initiale entoure entièrement le lac.

Le long du lac, nous pouvons voir des villages isolés au milieu des cultures de maïs sur des pentes abruptes.

Lors du passage d’un ouragan en 2010, de fortes pluies ont fait  s’élever le niveau du lac de plusieurs mètres ;
le restaurant « La Playa » a  les pieds dans l’eau.


Nous passons quatre jours à San Pedro sur la rive ouest du lac.
Comme partout, la population Maya est très croyante.

 

Nous sommes installés dans un hôtel très agréable qui domine le lac.
Dans les moments libres, Jean s’occupe du blog…

Tandis que Janine farniente en admirant le paysage.
Nous apprécions pleinement les jours passés ici (la météo est idéale !)


A San Pedro, le dimanche, les femmes portent un tablier par-dessus leur costume traditionnel.

Les villages sont accessibles en lancha et parfois par la route.
Le transport est alors assuré par des pick-up.

   Avant d’autres photos de costumes traditionnels, quelques précisions sur leurs caractéristiques :

-          Pour les femmes, il est constitué d’un haut appelé « huipil », d’une jupe (longue bande de tissu enroulée autour de la taille), d'une écharpe et d’une ceinture, toutes les pièces sont tissées à la main et souvent brodées avec des couleurs vives.
-          Pour les hommes : tunique ou chemise, pantalon (long ou court) et longue ceinture.

   Nous passons le dimanche dans le village de Santiago Atitlan. Le marché nous permet de découvrir les «huipiles» des femmes brodés d’animaux, d’oiseaux ou de fleurs.

Le bas des pantalons des hommes est parfois joliment brodé.

C’est l’heure de la messe et l’église est pleine, des femmes restent sur le parvis.

Une procession a lieu, à l’extérieur, vers la fin de l’office.

A la sortie de la messe, nous pouvons voir la population endimanchée.

   Les Mayas sont donc très croyants : catholiques mais parfois convertis à des églises évangéliques américaines. Ils n’ont pas pour autant abandonné leurs croyances ancestrales et mélangent un peu le tout, ce qui constitue un beau syncrétisme. En particulier, ils vénèrent un dénommé « Maximon », mi saint, mi dieu. Ce personnage est représenté par une statue drapée d’écharpes de soie colorées, logée dans une maison du village. Les habitants désireux de voir leurs vœux s’exaucer viennent lui faire des offrandes. Il est gardé par une « confrérie » et tout se passe dans une ambiance musicale.

Il « fume » un gros cigare et on lui offre du rhum à « boire » !

   Le lundi, nous visitons le village de San Juan La Laguna. Les habitants se sont organisés en petites coopératives pour promouvoir leur artisanat.

Des ateliers de peintures présentent des tableaux aux couleurs très vives.
 L’expression artistique est parfois naïve, parfois bien élaborée jusqu’à être abstraite !

 

Des ateliers de tissage permettent de suivre tout le processus, depuis la fabrication du fil jusqu’au métier à tisser.
Une ceinture le maintient tendu en bas du dos de la femme

Le dernier jour, nous faisons l’ascension du sommet « pointu » de la photo.
Il est appelé « nez de l’Indien »

La raison de cette appellation se comprend mieux lorsqu’on pivote la photo d’un quart de tour !


 A comparer avec ce visage d'homme Maya
   La suite du périple nous emmènera du lac Atitlan à Chichicastenango, puis un peu plus loin à l’intérieur des Hautes Terres de l’altiplano. Nous allons faire tout un circuit avec de brèves étapes au cours desquelles nous n’aurons peut-être pas internet. C’est pourquoi nous avons fait cet article plus long…le prochain dans quelques jours…
PS : Nous avons très légèrement ressenti une 2ème secousse, le lundi 12 ! (il y a eu déjà eu plus de 170 petites répliques, passées inaperçues pour nous).
Traduction de la maxime précédente :
« Comme j’aime la soupe quand la poule est grosse, mais que j’aime plus la cuisinière quand la patronne est sourde ! »
   A interpréter les nouvelles (l’utilisation d’un dico ou d’internet est autorisé !)

« La diplomacia es el arte de saber lo que no se debe decir »

« Todo rayo de sol tambien es capaz de crear un desierto »




1 commentaire:

Viviane a dit…

Coucou les voyageurs
Vos photos me rappellent mon voyage dans la région d'Antigua et du lac Atitlan il y a quelques années. J'avais beaucoup apprécié, je vois que vous aussi.
Pas de balade prévue au sommet d'un volcan, pas tout à fait endormi de préférence ?
Bonne continuation
Bises